vendredi 11 février 2022

Je n'aurai pas assez d'une vie pour m'en remettre...

 

J’étais un enfant innocent, je ne demandais pas à être sacrifié, mon père (et bien plus ma mère en réalité !) a fait bien pire que de bafouer cette innocence et cette pureté ; il a vampirisé mon âme pour s’en nourrir et évacuer mon corps comme un déchet, consommé, digéré et chié.

Mon père s'est comporté à mon égard comme un authentique manipulateur, pour masquer ses pulsions pédophiles incestueuses. Mon père a un bilan moyen, pour un pervers c'est plutôt un « bon bilan », mais c'est surtout le fruit de l'action de sa femme qui aime ses enfants - au moins les deux premiers ; pour que deux de ses enfants s'épanouissent il en a sacrifié deux, l'aîné, « schizophrène » ; et la benjamine, autiste. Sans compter qu'il a hâté la mort de ses parents et incité celle de son neveu, suicidé. Il a créé un traumatisme chez l'aîné en le projetant d'un coup de pied, la tête contre un lit métallique, sans jamais chercher ensuite à atténuer ce traumatisme mais à l'exacerber pour son désir morbide.

Je suis allé plusieurs fois à l’Espace du Possible avec mon père, ce camping hédoniste et libertaire appartenant à Yves Donnars dont parle Houellebecq dans Les Particules élémentaires. Les adultes y laissaient leur progéniture livrée à elle-même et s’adonnaient à des jeux érotiques, généralement ils se promenaient nus et n’hésitaient pas quelquefois à copuler en public. À ma quasi-sœur Catherine M. qui avait des talents de masseuse on demandait de caresser des adultes, voire ce qui était dans son regard d’enfant de « vieux » messieurs nus (mais c’était des boomers), l’un d’eux voulait qu’elle lui masse son pénis. Elle vit aujourd’hui du RSA, seule, isolée, loin de la société « éclairée » alors qu’elle en provenait ; qui est victime de mort sociale dans cette affaire ? Les victimes ou les bourreaux comme O. Duhamel, R. Berry, Cohn Bendit, Jack Lang, Frédéric Mitterrand, Matzneff, Polanski etc. ? À mon quasi-frère Stéphane M. sa belle-mère avait pris son sexe d’enfant de 7 ans dans les mains et jouant avec avait réussi à obtenir une érection pour qu’il la pénètre. Et leur père et leur belle-mère exigeaient d’eux deux qu’ils viennent dans leur lit nus quand ils faisaient l’amour. Quant à mon père, Robert B. il avait un jour obtenu que je me mette nu sans mon consentement pour me masser toutes les parties du corps dont les plus intimes. Je ne dis pas que mon géniteur était un authentique pédophile incestueux mais qu’il en a éprouvé des pulsions qui ont pu passer à l’acte grâce au contexte de cette époque. « Un homme ça s’empêche » comme le disait le père d’Albert Camus, mon père ne s’est pas empêché d’exhiber son sexe nu partout dans la maison durant toute mon enfance et mon adolescence, ni de faire jouir ostensiblement ses maîtresses sans pudeur vis-à-vis de moi, en ne fermant pas la porte ou en le faisant dans la pièce à côté. Plusieurs fois je suis allé tout nu dans le lit parental composé de ma belle-mère Martine D., mon père, ainsi que mon quasi-frère Stéphane et ma quasi-soeur Catherine, on se faisait des papouilles d’adulte à enfant, d’enfant à adulte, d’enfant à enfant ; vraiment innocemment ? N’était-ce pas là le signe d’une conduite pédophile et incestueuse ? D’autant plus que ma mémoire a peut-être refoulé certains de ces souvenirs traumatisants, je ne me souviens donc certainement pas de tout. Tout ce que je peux dire c’est que ces pratiques étaient assez largement répandues dans les milieux libertaires et éclairés vers la fin des années 70 et au début des années 80. Ma mère Colette B. était parfaitement au courant de tout ce qui se tramait mais elle a toujours eu du dégoût pour tout ce qui représente des signes de faiblesse (elle ne respecte que le pouvoir, et surtout celui de l’argent !), comme l’enfance abusée sexuellement, elle a donc sciemment fermé les yeux, elle était complice.

Vous pensez vraiment qu’une analyse ou une thérapie pourrait me guérir du traumatisme de la pédophilie et de l’inceste ? J’ai fait environ 20 ans sur le divan des thérapeutes, que voulez-vous qu’ils fassent face à l’indicible ? Ils sont impuissants.

Je suis allé à l’Espace du Possible 4 ou 5 fois, la première fois en 76 je crois, puis en 79, 80 et 82. Ce que j’ai vu de mes yeux, je l’ai vu ; ce que m’a fait subir mon père je l’ai enduré. Les témoignages de mon quasi-frère et de ma quasi-sœur je ne peux pas les mettre en doute, à l’époque les parents boomers ne se cachaient pas car ils croyaient en une révolution libertaire à venir. Mon père était ami avec Yves Donnars, le propriétaire de ce camping à Meschers en Charente-Maritime, et Houellebecq en parle comme je l’ai déjà évoqué dans son roman Les Particules élémentaires.

Je ne vais pas rentrer dans ce mauvais procès qui est fait à Finkielkraut, c’est un philosophe appréciable et qui manquera cruellement quand il disparaîtra. Cependant j’ai un témoignage assez fort sur mon expérience de la pédophilie et de l’inceste et je trouve que sur cet aspect-là des choses l’attitude d’Élisabeth Lévy et de Finkielkraut est tout à fait symptomatique de leur génération : absence de compassion voire dégoût pour les victimes, bonne conscience et déni. Moi je vous parle d’un camping où tout le monde dans les années 70/80 s’adonnait aux joies de la libre sexualité, baisait devant des enfants. Où les parents avaient des pratiques pédophiles et incestueuses comme si c’était tout à fait normal. Et personne n’a rien vu ? E. Lévy et Finkielkraut, les ravis de la crèche, n’étaient au courant de rien sur les pratiques qui avaient cours durant cette période ? J’ai du mal à le croire ! Je pense qu’ils pratiquent sur eux-mêmes une forme d’autocensure et de déni et cherchent coûte que coûte à protéger leurs amis (puissants) qui ont eu le malheur de se compromettre avec leur époque libertaire, où le libre accès à la pédophilie était quand même une revendication officielle : la pétition pour la légalisation de la pédophilie (Libération, janvier 1977) dont les signataires étaient majoritairement issus de Mai.

Je suis un représentant emblématique des victimes du siècle après-guerre, oui. Il y a un déni total de notre époque par rapport à cette période. J’aurais même préféré que notre époque assume sa pédophilie constitutive de 68 à 83, comme celles des Grecs anciens ou de la Renaissance par exemple. Les adultes ont rejeté leurs propres enfants victimes dans les oubliettes de l’Histoire au lieu d’assumer leurs actes en en faisant des victimes monstrueuses plutôt que des initiés, des exceptions alors que c’était la règle. Je me souviens de la joie mauvaise qu’a éprouvé mon père lorsque le battage médiatique s’est orchestré autour de la Shoah, avec le film éponyme de Claude Lanzmann : « Ouf je suis sauvé, le crime (qui aurait pu peut-être ne pas en être un s’il avait été assumé comme un processus d’initiation et de transmission) de mon époque va passer sous silence ! » En raison de son faible degré d’évolution et son manque de spiritualité mon père a ressenti de la honte pour son attitude et du dégoût pour sa victime qu’il a rejeté – c’est ça le pire : ce sentiment de rejet une fois avoir été consommé, digéré et évacué comme un déchet ; au lieu de chercher à l’élever comme le faisaient les Grecs anciens à travers un processus d’initiation passant par l’érotisme. Notre président Macron lui-même ne s’est-il pas élevé grâce à l’attitude pédophile de celle qui est devenue sa femme ?

Le vrai choc pour moi fut d’être abandonné par mon père, Robert Blesbois, à 19 ans parce que j’étais devenu par ses soins une victime digne de mépris, un déchet réifié parce que consommé. Cette réification donc cette aliénation fut aussi le motif de ma répudiation aussi bien du côté de mes géniteurs que de ma femme aujourd’hui ; je n’avais plus droit à l’existence pour mes géniteurs parce que j’étais devenu aliéné, le père parce qu’il en avait été l’acteur m’ayant réduit à l’état de chose, la mère parce qu’elle avait fermé les yeux et avait été la complice… du crime parfait ! Ils se lavaient les mains de m’avoir « tué » et en plus c’était moi le fautif en raison de mon comportement aliéné de leur désinvestissement affectif absolu à mon égard. Ma femme ne pouvait pas deviner quel monstre j’étais en réalité, elle m’a donc rejeté après 17 ans de vie commune et deux enfants ; mais elle, n’a aucune responsabilité.

Moi-même en tant que représentant emblématique des générations qui viennent après celle des boomers, je suis imprégné d’idéologie prédatrice ou justifiant la prédation par mes parents boomers qui ont retourné leur veste hippie pour adopter un costume néolibéral au début des années 80. Je préférais largement les hippies de paix et d’amour aux néolibéraux pervers et obsédés par l’argent. Pour mes parents ce ne fut qu’un changement de mode, pour moi ce fut un cataclysme. Ce sont généralement les enfants qui paient pour les « errements » de leurs parents surtout si ces errements ne sont pas assumés, quant aux parents boomers ils estiment qu’ils n’ont de comptes à rendre à personne puisqu’ils avaient « tués » leurs propres parents !

Le mouvement de Mai 68 a voulu apporter l’amour libre, le pouvoir néolibéral a perverti ce mouvement et lui a substitué la pornographie presque imposée à tous (par misère sexuelle) pour faire du profit. Le néolibéralisme prédateur et pervers a sali une idée assez innocente au départ, et en même temps ce régime est plutôt conservateur, pudibond et hypocrite sur le plan des mœurs.

Qu’est-ce que l’idéologie prédatrice ? Il y avait sans doute des prédateurs comme mon père qui utilisaient l’esprit de Mai 68 comme un moyen pour assouvir leurs pulsions, un peu comme des renards dans le poulailler ; mais l’idéologie prédatrice ce n’est pas du tout ça. C’est le néolibéralisme qui a mis la perversion au centre des rapports humains. Et cela mon père qui a tout d’un pervers narcissique en plus de tout le reste, mais pas d’un pervers sexuel (ou alors vraiment à la marge), l’a bien compris… Dans les années 70 on pouvait abuser de ses enfants sans être un pervers sexuel. Je ne dis pas que la liberté sexuelle était quelque chose de mauvais en soi mais que mon père a perverti cette liberté pour en faire un instrument d’emprise sur moi, bref pour me détruire ou ma mère à travers moi, afin pour lui de ne pas sombrer dans la psychose. De l’autre côté ma mère a perverti son savoir psy et celui de ses amis juifs pour avoir une emprise sur moi, voire pour me détruire ou mon père à travers moi, afin de ne pas sombrer dans la psychose.

La fascination pour la force et le pouvoir, le mépris pour les humbles est une caractéristique de l’intelligentsia bobo des grandes métropoles. Le peuple est forcément antisémite et complotiste (comme l’a montré la propagande journalistique anti-gilets jaunes), les riches, les puissants et les représentants de la « haute-culture » sont forcément des alliés. On comprend décidément l’amitié qui lie BHL à Claude Lanzmann avec qui il partage ce trait de caractère. Comme Lanzman, il veut nettoyer la responsabilité des élites dans l’antisémitisme génocidaire et faire porter cette responsabilité sur les peuples.

Il y a un culte du néolibéralisme depuis environ 1983 en France, une propagande et un conditionnement des citoyens. Réactivation par l’école de Chicago et Hayek des thèses les plus sulfureuses de Mandeville à l’attention d’un cercle d’élus, d’affranchis (de la décence commune). Une sorte de « secte » en somme qui a cherché à promouvoir une « utopie », selon le mot de Hayek, et qui a si bien réussi qu’elle a inventé la religion qui s’est mondialement imposée, celle du divin Marché, « ordre spontané » si parfait qu’il doit absolument être tenu à l’abri de toute tentative humaine de régulation ; il faut donc briser les peuples et leur tentation de souveraineté.

Ces affranchis ont souterrainement diffusé l’idée néolibérale avant que celle-ci ne s’empare officiellement du monde pour le reconfigurer entièrement à partir des années 1980. C’est ainsi que deux think tanks, parmi les nombreux issus de cette Société, ont joué un rôle décisif dans les arrivées au pouvoir de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne (1979) et de Ronald Reagan aux États-Unis (1980) : respectivement l’Institute of Economic Affairs (créé en 1955) et l’Heritage Foundation (créé en 1973). Macron s’inscrit évidemment dans cette lignée néolibérale, ainsi que tous les pays occidentaux sous influence américaine même lorsqu’ils se disent européens pour faire concurrence à l’hégémonie des États-Unis. On assiste en réalité aujourd’hui à la mondialisation de l’idée néolibérale jusqu’en Asie qui fait preuve d’une rare discipline, c’est d’ailleurs une nouvelle forme de guerre par l’économie de marché.

Nous sommes en plein dans cette « utopie » ; vouloir réguler par exemple les flux migratoires ou les échanges commerciaux entre les pays ce serait vouloir être souverain, et ce devrait alors être un contrat moral engageant l’État ainsi que chaque citoyen et garantissant la liberté de ce dernier (comme du temps de la création de la Vème République sous de Gaulle). Or non il n’en est rien, nous sommes en pleine manipulation caractérisée ; la façon de gérer la Covid en entretenant la psychose est un énième avatar de la privation de sens critique en régime néolibéral. Macron et sa clique visent l’abrutissement et l’aliénation des masses (éventuellement par la peur), pour priver chacun de son sens critique donc de sa capacité à remettre en question le régime et sa tentation liberticide. Or les régimes néolibéraux jouent une course contre la montre à l’égard de leurs propres peuples ; le tout est de tenir assez longtemps pour les isoler et les diviser afin de les anéantir de toutes les façons possibles (télévision, propagande journalistique, publicité, flux migratoires incontrôlés, lois liberticides, Covid, guerre des sexes, guerre des « races », terrorisme, hyper-violence de la jeunesse, rivalité mimétique meurtrière, perversion narcissique généralisée dans les hautes sphères décisionnaires, logique victimaire à outrance, néoféminisme exacerbé, cancel culture, culture woke, intersectionnalité etc…) pour pouvoir établir à l’échelle mondiale cette « utopie ».

Je ne sais pas le degré de responsabilité de cette « utopie » néolibérale dans l’origine du Covid ; reste que le Covid arrive à point nommé pour restreindre les libertés et la contestation sociale (des gilets jaunes par exemple), et expérimenter de nouvelles formes de confinement des populations ; c’est la discipline, le degré de soumission des populations et l’efficacité de la propagande journalistique et de la police qui sont testés.

En attendant le but du pouvoir néolibéral représenté par Macron est de diviser pour mieux régner, comme entre les hommes et les femmes et même entre les « races » par exemple (parmi de nombreux autres).

Pour finir sur cet aspect, n’oublions pas que c’est moi que la Justice de mon pays a condamné à 6 mois de prison ferme, ni mon père, ni ma mère ; autrement dit comment notre société gère sa logique sacrificielle ? En mettant les victimes en prison et en laissant les bourreaux en liberté. Il n’y a pas de « justice immanente », le monde est injuste c’est comme ça et les chrétiens ont inventé le paradis pour les justes et l’enfer pour les autres après la vie ; avant l’invention des chrétiens il n’y avait jamais eu de dieu juste. Les dieux païens ou le dieu des juifs étaient odieux et partiaux. Je n’affirme pas que l’hypothèse chrétienne est fausse, il n’y a aucun moyen de le savoir puisque personne n’est revenu d’entre les morts pour nous le dire. Personnellement je suspends mon jugement même si je ne peux m’empêcher d’adhérer en la matière à l’intuition de mes grands-parents bretons (ils étaient peut-être plus païens que catholiques ; mais surtout ils étaient bons).

Je ne suis même pas dégoûté par ce que m’a fait mon père, c’est sa façon à lui de pervers narcissique de vivre et c’est le mal du siècle. S’il avait assumé son passage chez les hippies et l’amour libre j’aurais été plus heureux, donc je ne regrette absolument pas d’avoir vécu cette période.

Ce que m’a fait ma mère est selon moi, encore pire et bien plus pervers et sadique !

Ma mère qui est psychologue et psychanalyste fréquentant une communauté de Juifs très généralement psychiatres et psychologues, m’a sacrifié au nom de cette cause supérieure : la Shoah. Je ne sais pas si tous ses amis juifs étaient dupes de son petit manège sacrificiel, mais elle a véritablement totalement oblitéré les soins qu’elle aurait dû m’apporter et l’éducation du fait de son devoir de mère ; bref elle m’a quasiment détruit et pas seulement symboliquement puisque je n’ai jamais pu faire une carrière normale de prof, m’épanouir sereinement au sein de ma propre famille (je viens de faire 6 mois de prison ferme sur dénonciation de ma femmes, pour « violences » que j’estime surévaluées par la Justice de façon exorbitante), et que j’ai énormément de mal à faire mon métier dans des conditions sereines du fait de mes carences dues à l’absence de soins et d’éducation quand j’étais un petit enfant (lire Cyrulnik), elle en rejette l’entière responsabilité sur mon père et je trouve ça un peu trop commode. La psychanalyse peut être une bonne chose à condition de ne pas la mettre dans les mains de n’importe qui. Des gens sans morale, sans scrupules et sans conscience (alors que l’on dit des Juifs qu’ils ont inventé la conscience) comme ma mère, accessoirement perverse narcissique ayant substitué à la morale religieuse son petit bouc-émissaire de poche sur lequel planter ses petites aiguilles, ayant contribué à détruire mes deux couples, ma vie professionnelle, m’éloigner de mes enfants peut-être pour toujours. Pourquoi ma propre mère me fit-elle ça et continue-t-elle à le faire ? Vous vous rendez compte, une mère qui souhaite le suicide de son propre fils pour ne pas qu’il parle après l’avoir mis au monde, c’est complètement absurde ! Je cherche des exemples similaires dans l’Histoire, peut-être chez les Romains de l’aristocratie, mais c’est quand même que notre civilisation soit bien déglinguée pour en arriver là !

Évidemment ce crime de ma personne est passé totalement inaperçu, car comment pourrais-je faire moi pauvre hère pour rivaliser avec 6 millions de morts ? Ce que je veux dire c’est que quand il y a révélation d’un crime absolu, dans cette apocalypse tous les autres crimes passent inaperçus parce que relatifs ; ma petite personne ne pèse rien ! Ce que m’a fait ma mère je l’appelle perversion, et non seulement en se comportant ainsi elle n’a pas rendu hommage aux Juifs victimes de la Shoah mais elle les a bafoués. Les victimes de la Shoah ne demandent pas qu’il y ait d’autres sacrifiés pour se venger, mais qu’au nom de leur sacrifice il n’y ait plus jamais de victimes (enfin je crois !). Ma mère a perverti le sens de la Shoah avec parfois la complicité de certains de ses amis (amants) juifs (je pense à Gérard B., alors que Richard H. lui était tolérant et conscient de la situation, et ne m’a jamais voulu de mal), pour me détruire et mener son petit business vénal (elle possède quand même plus d’un million d’euros de biens immobiliers), et son petit business sexuel : elle n’aime pas les hommes et les considère comme des objets ; ses amants actuellement sont jeunes et antillais et elle a acheté une petite villa en Guadeloupe où elle va encore régulièrement à 75 ans pour assouvir son vice. Mais quand elle était plus jeune, elle comparait même la taille de bite de ses amants juifs devant moi, en riant très fort !

S’il y a des Juifs ici que la petite instrumentalisation perverse faite par ma mère de la Shoah indigne, vous pouvez lui faire part de vos impressions, cette femme est une authentique perverse narcissique, on pourrait dire aussi ; dotée d’une authentique mauvaise foi criminelle…

Ma mère parce qu’elle se pensait sans doute victime de mon père, a surcompensé en jouant le rôle du bourreau vis-à-vis de moi à travers l’instrumentalisation de la souffrance réelle de ses amis (amants) juifs, pour m’humilier, en disant que j’étais envieux et jaloux d’eux parce qu’ils avaient tous très bien réussi socialement. Ma mère « croit aux Juifs » comme jadis d’autres croyaient en Dieu, c’est tellement commun chez nos contemporains si aptes à remettre leur sort aux mains d’une autorité providentielle pourvu qu’elle puisse remplacer un Dieu dont l’absence se fait cruellement sentir ! Je me souviens juste que quand j’avais vers 10-11 ans, ma mère avait invité des intellectuels juifs (je sais c’est un pléonasme, encore qu’il ne faille jamais essentialiser) dans la maison familiale de Quiberon. Par défi et par jeu, ils avaient revendiqué leur identité juive qui avait selon eux servi à civiliser la Bretagne (qu’ils assimilaient à l’âge de pierre), la France (quand même un peu plus civilisée), voire le monde entier, alors par défi j’avais revendiqué mon identité bretonne, mais je n’étais qu’un môme. Cette même « identité » m’a servi aussi à lutter contre la volonté d’emprise délétère et sexuelle de mon papa, grâce à mes grands-parents qui m’accueillaient avec le cœur sur la main sans avoir conscience qu’ils me protégeaient d’un monstre, eux qui parlaient breton avec enthousiasme le plus souvent en riant très fort – un peu à la façon d’un Le Pen père (qui parle lui français, mais d’un français directement issu d’un caractère breton et qui avait dû entendre ses aïeux parler en langue bretonne) qui vient d’ailleurs de la même région du Morbihan que ma famille du côté de ma mère, peut-être un cousin ?

Je n’en veux pas aux Juifs en général (pourquoi leur en voudrais-je ?), ni aux amis de ma mère en particulier, car j’estime qu’elle a perverti le vrai sens de la Shoah tout comme les islamistes veulent le pervertir ; en disant notamment que les Juifs pour se venger instrumentalisent la Shoah pour persécuter légitimement les musulmans en Israël, et pouvoir ainsi les persécuter à leur tour notamment dans le 93 ou en commettant des attentats les visant.

Du fait de mon histoire, de la fréquentation des psychanalystes tout petit, je ne crois pas une seconde en leur pouvoir de guérison mais davantage en leur pouvoir de nuisance, les psys globalement participent à l’enlaidissement du monde. Ma génitrice biologique n’a jamais eu pour moi l’affection d’une mère pour son fils, mais toujours le froid détachement d’une psychologue méfiante vis-à-vis de son enfant malade : j’étais malade a priori, non par nature mais parce que privé d’amour, je n’ai jamais eu sa confiance et ne pouvais faire l’objet que d’un diagnostic très distant.

DROIT DE RÉPONSE

Mon père a envoyé le message suivant sur la toile au printemps 2015 par le biais de l'un de ses blogs, alors qu’il avait déjà porté plainte une première fois contre moi auprès du Procureur de la République de Vannes :

"Je suis mis en cause en permanence dans un blog intitulé "Rester vivant". Je tiens à affirmer que tous les propos, diffamatoires, énoncés à mon encontre et celui de ma famille sont inventés, mensongers, et participent, je ne sais pourquoi, à une entreprise de harcèlement, de dénigrement et d'injures, à notre détriment, procédés qui sont interdits par la loi.

 Je déments fermement les accusations absurdes portées contre moi et ma famille, ainsi que toutes les allusions formulées dans la même optique ...!

 Je suis stupéfait que des accusations aussi graves aient pu être proférées de manière aussi systématique contre moi-même, ma femme, mes enfants, parfois mes parents, et même ma sœur, allant même dans un des écrits de ce blog, jusqu'à justifier le handicap d'un de mes enfants (Comment s'en étonner puisque cet enfant est de Robert Blesbois), et induire dans un autre l'idée que je serais l'assassin de mon filleul. Pour ne parler que de ça ...!

Enfin, je regrette qu'il suffise de taper mon nom dans une barre de recherche Google ou autre, pour faire apparaître une liste de sujets destinés à jeter le discrédit sur ma personne et sur les miens ..."

Comme si je ne faisais pas partie des « siens » et de « sa famille » par la force des choses ! Comme si on pouvait à ce point faire preuve de négationnisme concernant les lois de la nature, et s'y opposer selon son esprit et ses nombreux dires par la seule force du désir. Il ne suffit pas d'affirmer : « je ne désire plus que tu sois mon fils » pour que cela devienne réel. Hélas mon père est persuadé du contraire ! Par mes blogs je lui rappelle une notion très simple qui est celle du principe de réalité. Par exemple on peut très bien avoir pour désir d'être considéré comme un type bien par son entourage, alors que dans la réalité on se comporte toujours comme une véritable ordure digne du plus profond mépris : c'est l'un des paradoxes qui a pour nom perversion narcissique.

Voici le texte d’introduction à l’un des blogs qui lui était consacré, à lui et ses voyages plus précisément, et qui avait été modifié par mon géniteur juste avant qu’il ne le supprime. Avait-il quelque chose à se reprocher ? Craignait-il une mauvaise publicité ? Bref, peu importe au fond :

« On peut être quelqu’un de bien, et (de ce fait), ne pas avoir de désir de revanche…

Dans un site qui porte mon nom, je suis harcelé.

J’espère que ceux qui liront ces propos sauront faire la part des choses… Voilà ce que j’ai à dire :

Quand on a été habitué aux mensonges, aux petits mensonges systématiques, comme il l’a été, auprès des parents, puis des grands parents, pour en tirer des petits bénéfices secondaires, une petite faveur, un petit billet, un regard apitoyé, la victimisation devient une seconde nature… Mon amie Elsa Cayat en parlait très bien, de cette addiction, qui n’offre aucune perspective, avant qu’elle ne soit assassinée, avec ses camarades …

Pour garder son statut de victime, « il » va faire beaucoup de mal … Et pour y parvenir, « il » va passer de petits mensonges à de gros mensonges, et même de très gros mensonges … Internet, c’est génial, pour un esprit faible, c’est le sentiment de s’adresser du haut d’une tribune à toute l’humanité … Tous les pauvres types vaguement cinglés peuvent y avoir recours sans retenue, sans aucun sens moral, sans aucune limite …

Voilà comment « il » s’y prend. « Il » va trouver des trucs énormes, c’est ce qui se gobe le mieux, « il » va le (ou les) traiter de pervers narcissique, de psychopathe, de pédophile, d’antisémite, pourquoi pas, « il » va lui (ou leur) faire dire des phrases horribles, des vulgarités, des insanités, « il » va lui (ou leur) prêter des actes abominables, des intentions abominables, « il » va raconter des histoires déformées, trafiquées, inventées, avec cette obligation de frapper toujours plus et toujours plus fort, là où « il » sait que ça fera bien mal, sans même se préoccuper du caractère parfois absurde de ses propos … Et pour bien se « survictimiser », alors qu’« il » a rendu toute relation impossible, « il » se dira « abandonné »…

J’ai modifié le titre en réponse à tous les amis qui me demandent ce que j’attends pour déposer plainte, pour l’instant, ce n’est pas au programme …

Robert Blesbois » écrivait-il au printemps 2018… et alors qu’il avait porté plainte auprès du Procureur de la République en 2015, ce qui prouve que tout ce qu’il raconte n’est toujours comme à son habitude (je le connais bien le bougre !) qu’un tissu de mensonges, c'est une seconde nature chez lui. Effectivement, l'argument qu'il avance pour s'estimer et qu'on l'estime comme un type bien est qu'il n'a pas le désir de revanche, alors qu'il avait déjà en réalité porté plainte, c'est donc une fourberie à destination de ceux qui le connaissent mal et croient en sa sincérité. D'ailleurs cela ne l’a pas empêché de porter plainte une seconde fois en 2018 sans doute peu après avoir écrit ce texte, ou en même temps ! Tout est en réalité mensonge pour préserver son image, l'apparence, et se persuader soi-même que l'on est un type bien, même si cela doit être en contradiction totale avec le principe de réalité et les lois de la nature.

Quelle drôle de façon de s’adresser à son fils aîné comme si il s’agissait d’un étranger en le désignant par un « il » impersonnel entouré de guillemets, et alors qu’« il » a trois petites-filles et une belle-fille qu’« il » refuse de voir, comme si c’était lui la victime d’un harcèlement, alors qu’« il » l’a renié au terme d’une période de harcèlement moral qui a duré de la naissance de son deuxième fils en décembre 1982, à juillet 1987. Soit un peu moins de cinq ans.

Enfin Robert Blesbois a réussi à obtenir la fermeture de trois de mes blogs le 30 décembre 2019, « Robert Blesbois » à l’adresse boblesbois.blogspot.com, « Colette Blesbois née Le Pabic », et « Robert Blesbois dit bob ». Il a ensuite porté plainte une troisième fois contre son propre fils, c'est-à-dire moi-même, totalement délégitimé du point de vue filial depuis en réalité décembre 1982. Les propos incriminés ayant été jugés diffamatoires par mon père alors qu’ils ne relatent que des faits réels.

Il est possible qu’il parvienne à obtenir la fermeture de celui-ci, voire de tous les autres… Je sais qu’il a porté plainte trois fois contre moi et que sa première plainte remonte à 2015, alors que la prescription pour des faits de pédocriminalité est de 30 ans après la majorité de la victime, soit en 2015 pour moi ! Coïncidence ou froid calcul ? Connaissant la personnalité de mon père je pencherais plutôt pour la deuxième hypothèse.

Je ne peux pas être catégoriquement sûr à 100% que mon père ait essayé de me noyer bien que de multiples indices aillent dans ce sens, et j’ai du reste toujours ressenti une malveillance de sa part à mon égard, quand ce n’était pas des pulsions mortifères s’exprimant par une violence souvent gratuite, ou bien par un exhibitionnisme autoritaire et intrusif de son sexe et des attouchements à caractère pédophile. Pour se dédouaner il pourra dire qu’il obéissait à une mode très en vogue dans les années 70, car il est aussi très fort pour s’innocenter et se décharger sur les circonstances ou à l’aide de complices de toute culpabilité, mais le problème est qu’il n’a toujours pris dans les différentes époques que ce qu’elles ont de pire, c’est-à-dire de profondément pervers. On le verra aussi pour les années 80, les années fric…

Il y a un problème en effet. Il porte même un nom : l’amnésie post-traumatique. C’est un syndrome qui pousse la victime mineure au moment des faits à rejeter ses horribles souvenirs dans un petit coin de son cerveau que l’on appelle "la mémoire traumatique".

"Oui mais quand même, 20 ans après la majorité, on devrait être capable d’affronter en justice son agresseur et parler sans retenue de ses viols." Ce n’est pas si simple. J’aurais aimé vous y voir, à l’âge de 6, 8, 10 ou 13 ans. Je me demande comment est-ce que vous auriez réagi après une "petite" sodomie. Attention, une sodomie douce, sans violence, sans cri. Une petite fellation, une petite masturbation face à un adulte qui dit : "Chut mon cœur, c’est notre secret. Et puis, c’est pour te faire du bien." Tout était fait de manière insidieuse, comme s’il avait voulu constamment cacher ses crimes. Quant au viol c'était avant tout celui de l'intimité, celle de ma chambre qui n'était jamais la mienne tant qu'il était là, ou comme de jeter mes doudous à la poubelle et de me gifler parce que je pleurais.

Les traces physiques disparaissent très vite. En revanche, les dégâts psychologiques sont éternels et la médecine découvre maintenant que nombre de pathologies somatiques sont des conséquences tardives de ces violences. Ensuite, il y a un phénomène intéressant en ce qui concerne la mémoire traumatique : quand elle décide de revenir, elle revient avec moult détails sordides qu’on aurait préféré laisser enfouis dans la petite boîte verrouillée au fond du cerveau. On peut alors témoigner très précisément des actes, des lieux, des mots proférés par l’agresseur, des rituels…

Mais personnellement la petite boîte est restée verrouillée au fond de mon cerveau, je ne me souviens d’aucun des faits si ce n’est la mémoire récurrente d’un sexe en érection exhibé à l’intérieur d’une petite tente.

Mon esprit n’a conservé que la mémoire d’une tentative de meurtre par noyade, alors qu'il s'agissait peut-être uniquement d'un crime pédophile : une quasi tentative de meurtre par négation de l'Autre dans son intégrité. C’est pour cela que l’on parle de pédocriminalité.

Plus tard j’ai bien vu que mon père avait une attirance pour l’exhibition de son sexe et de ses coïts avec ses maîtresses, devant les jeunes enfants, moi la plupart du temps mais quelquefois d’autres comme les enfants de ses maîtresses.

Il me massait parfois et exigeait que je me mette nu. Il aimait surtout porter les mains sur mes fesses. Je n'y ressentais aucune tendresse de sa part et éprouvait un sentiment de honte.

Il ne fermait jamais la porte et faisait l’amour à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.

Il était très fier d’exhiber ainsi sa puissance de mâle en rut devant des enfants innocents, et il faisait tout ça comme si de rien n'était, comme si c'était parfaitement naturel et admis par la société. À sa décharge je dirais que c'était juste très en vogue à cette époque, les années 70, effectivement.

Toutefois je ne veux pas être catégorique au seul détriment de mon père, je crois qu'à cette époque mes parents étaient complices au moins sur un point : me détruire ! J'ai entendu parler d'un désir d'avortement très fort de la part de ma mère, alors que mon père désirait que je naisse.

Il est évident que mon père à l'origine m'a plus désiré que ma mère. Cette dernière n'a eu de cesse de me faire éprouver tout au long de ma vie qu'elle ne m'avait jamais désiré. Quelle intelligence et surtout quelle ironie pour quelqu'un qui a fait de sa vie une vocation, celle de guérir les enfants de leurs traumatismes ! Ce sentiment mortifère et borné à mon égard faisait d'ailleurs penser à mon père qu'elle était folle, tellement elle me refusait tout soin. En tout cas ma mère ne m'a jamais pardonné qu’« on » l'ait forcée à m'avoir. Elle n'a jamais eu d'autre enfant, ni refait sa vie avec quelqu'un d'autre. Elle a juste eu de nombreux amants, en évitant les mâles blancs d'origine chrétienne. Elle crache en réalité sur ce que représente son père alors que toute sa vie il s'est mis à genoux devant elle en exécutant absolument tous ses caprices.

Il semblerait en réalité que mes deux parents soient deux personnalités perverses narcissique, c'est-à-dire toxiques. L'une en raison de la relation à son père qui la mettait dans un état de toute puissance auquel mon père a apporté un démenti cinglant, et l'autre en considération de la relation à sa mère pour la même cause ! Petits, on les a mis tous les deux sur un piédestal de perfection.

Il y a aussi l’hypothèse toujours possible que dans la part de responsabilité que j’attribue à mon père il y ait un élément de reconstruction dont je fasse preuve, car les souvenirs sont flous mais empreints d’une sensation de traumatisme quasi permanente. Je me souviens tout petit garçon, m’être réellement fait la réflexion suivante – ce n’est pas un mirage -, alors que nous partions et que je jetais un dernier regard sur le terrain de camping où il m'avait emmené pour me noyer ou abuser de moi sexuellement : « Tiens j’ai énormément souffert de ce séjour seul avec mon père, il y a là quelque chose d’absolument anormal ! »

Peu après ce séjour il y a une période où je me suis réellement demandé si mes deux parents n'étaient pas des monstres déguisés en père et mère, tellement je ne pouvais plus leur faire confiance. Mon père étant abusif, ma mère totalement abandonnante.

Cette possible reconstruction et peut-être excessive exagération de mes souvenirs (ou non !), étant due aussi à son désinvestissement total, voire totalitaire, affectif, moral et symbolique soudain et extrêmement brutal, dès la naissance de son deuxième fils qu’il a reconnu, lui, comme étant son vrai et légitime fils, Vincent B..

Enfin dans la réalité si triste qui est la mienne : l’homme était peut-être globalement prédateur de la femme laquelle était de son côté prédatrice de l’enfant mâle. Car ma mère ne m’a pas raté non plus, de façon plus insidieuse mais tout aussi efficace, car abandonner un enfant ou un animal c'est le tuer !

J'ai fait état de mon histoire personnel à pas mal de philosophes fameux comme Élisabeth de Fontenay, Florence de Mèredieu (voir les commentaires de cet article) ou Olivier Chédin. Tous savent exactement qui est Robert B.. Je crois même qu'Alain Finkielkraut avait été mis au parfum. C'est important qu'ils le sachent car le type d'Homme que représente mon père, le pervers narcissique, a été annoncé par Mandeville et est en train de gagner la bataille pour l'hégémonie culturelle. Ce phénomène pourrait être à l'origine de la chute de notre civilisation, à moins qu'elle puisse s'acclimater d'un peuple de démons.



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