vendredi 11 février 2022

Je n'aurai pas assez d'une vie pour m'en remettre...

 

J’étais un enfant innocent, je ne demandais pas à être sacrifié, mon père (et bien plus ma mère en réalité !) a fait bien pire que de bafouer cette innocence et cette pureté ; il a vampirisé mon âme pour s’en nourrir et évacuer mon corps comme un déchet, consommé, digéré et chié.

Mon père s'est comporté à mon égard comme un authentique manipulateur, pour masquer ses pulsions pédophiles incestueuses. Mon père a un bilan moyen, pour un pervers c'est plutôt un « bon bilan », mais c'est surtout le fruit de l'action de sa femme qui aime ses enfants - au moins les deux premiers ; pour que deux de ses enfants s'épanouissent il en a sacrifié deux, l'aîné, « schizophrène » ; et la benjamine, autiste. Sans compter qu'il a hâté la mort de ses parents et incité celle de son neveu, suicidé. Il a créé un traumatisme chez l'aîné en le projetant d'un coup de pied, la tête contre un lit métallique, sans jamais chercher ensuite à atténuer ce traumatisme mais à l'exacerber pour son désir morbide.

Je suis allé plusieurs fois à l’Espace du Possible avec mon père, ce camping hédoniste et libertaire appartenant à Yves Donnars dont parle Houellebecq dans Les Particules élémentaires. Les adultes y laissaient leur progéniture livrée à elle-même et s’adonnaient à des jeux érotiques, généralement ils se promenaient nus et n’hésitaient pas quelquefois à copuler en public. À ma quasi-sœur Catherine M. qui avait des talents de masseuse on demandait de caresser des adultes, voire ce qui était dans son regard d’enfant de « vieux » messieurs nus (mais c’était des boomers), l’un d’eux voulait qu’elle lui masse son pénis. Elle vit aujourd’hui du RSA, seule, isolée, loin de la société « éclairée » alors qu’elle en provenait ; qui est victime de mort sociale dans cette affaire ? Les victimes ou les bourreaux comme O. Duhamel, R. Berry, Cohn Bendit, Jack Lang, Frédéric Mitterrand, Matzneff, Polanski etc. ? À mon quasi-frère Stéphane M. sa belle-mère avait pris son sexe d’enfant de 7 ans dans les mains et jouant avec avait réussi à obtenir une érection pour qu’il la pénètre. Et leur père et leur belle-mère exigeaient d’eux deux qu’ils viennent dans leur lit nus quand ils faisaient l’amour. Quant à mon père, Robert B. il avait un jour obtenu que je me mette nu sans mon consentement pour me masser toutes les parties du corps dont les plus intimes. Je ne dis pas que mon géniteur était un authentique pédophile incestueux mais qu’il en a éprouvé des pulsions qui ont pu passer à l’acte grâce au contexte de cette époque. « Un homme ça s’empêche » comme le disait le père d’Albert Camus, mon père ne s’est pas empêché d’exhiber son sexe nu partout dans la maison durant toute mon enfance et mon adolescence, ni de faire jouir ostensiblement ses maîtresses sans pudeur vis-à-vis de moi, en ne fermant pas la porte ou en le faisant dans la pièce à côté. Plusieurs fois je suis allé tout nu dans le lit parental composé de ma belle-mère Martine D., mon père, ainsi que mon quasi-frère Stéphane et ma quasi-soeur Catherine, on se faisait des papouilles d’adulte à enfant, d’enfant à adulte, d’enfant à enfant ; vraiment innocemment ? N’était-ce pas là le signe d’une conduite pédophile et incestueuse ? D’autant plus que ma mémoire a peut-être refoulé certains de ces souvenirs traumatisants, je ne me souviens donc certainement pas de tout. Tout ce que je peux dire c’est que ces pratiques étaient assez largement répandues dans les milieux libertaires et éclairés vers la fin des années 70 et au début des années 80. Ma mère Colette B. était parfaitement au courant de tout ce qui se tramait mais elle a toujours eu du dégoût pour tout ce qui représente des signes de faiblesse (elle ne respecte que le pouvoir, et surtout celui de l’argent !), comme l’enfance abusée sexuellement, elle a donc sciemment fermé les yeux, elle était complice.

Vous pensez vraiment qu’une analyse ou une thérapie pourrait me guérir du traumatisme de la pédophilie et de l’inceste ? J’ai fait environ 20 ans sur le divan des thérapeutes, que voulez-vous qu’ils fassent face à l’indicible ? Ils sont impuissants.

Je suis allé à l’Espace du Possible 4 ou 5 fois, la première fois en 76 je crois, puis en 79, 80 et 82. Ce que j’ai vu de mes yeux, je l’ai vu ; ce que m’a fait subir mon père je l’ai enduré. Les témoignages de mon quasi-frère et de ma quasi-sœur je ne peux pas les mettre en doute, à l’époque les parents boomers ne se cachaient pas car ils croyaient en une révolution libertaire à venir. Mon père était ami avec Yves Donnars, le propriétaire de ce camping à Meschers en Charente-Maritime, et Houellebecq en parle comme je l’ai déjà évoqué dans son roman Les Particules élémentaires.

Je ne vais pas rentrer dans ce mauvais procès qui est fait à Finkielkraut, c’est un philosophe appréciable et qui manquera cruellement quand il disparaîtra. Cependant j’ai un témoignage assez fort sur mon expérience de la pédophilie et de l’inceste et je trouve que sur cet aspect-là des choses l’attitude d’Élisabeth Lévy et de Finkielkraut est tout à fait symptomatique de leur génération : absence de compassion voire dégoût pour les victimes, bonne conscience et déni. Moi je vous parle d’un camping où tout le monde dans les années 70/80 s’adonnait aux joies de la libre sexualité, baisait devant des enfants. Où les parents avaient des pratiques pédophiles et incestueuses comme si c’était tout à fait normal. Et personne n’a rien vu ? E. Lévy et Finkielkraut, les ravis de la crèche, n’étaient au courant de rien sur les pratiques qui avaient cours durant cette période ? J’ai du mal à le croire ! Je pense qu’ils pratiquent sur eux-mêmes une forme d’autocensure et de déni et cherchent coûte que coûte à protéger leurs amis (puissants) qui ont eu le malheur de se compromettre avec leur époque libertaire, où le libre accès à la pédophilie était quand même une revendication officielle : la pétition pour la légalisation de la pédophilie (Libération, janvier 1977) dont les signataires étaient majoritairement issus de Mai.

Je suis un représentant emblématique des victimes du siècle après-guerre, oui. Il y a un déni total de notre époque par rapport à cette période. J’aurais même préféré que notre époque assume sa pédophilie constitutive de 68 à 83, comme celles des Grecs anciens ou de la Renaissance par exemple. Les adultes ont rejeté leurs propres enfants victimes dans les oubliettes de l’Histoire au lieu d’assumer leurs actes en en faisant des victimes monstrueuses plutôt que des initiés, des exceptions alors que c’était la règle. Je me souviens de la joie mauvaise qu’a éprouvé mon père lorsque le battage médiatique s’est orchestré autour de la Shoah, avec le film éponyme de Claude Lanzmann : « Ouf je suis sauvé, le crime (qui aurait pu peut-être ne pas en être un s’il avait été assumé comme un processus d’initiation et de transmission) de mon époque va passer sous silence ! » En raison de son faible degré d’évolution et son manque de spiritualité mon père a ressenti de la honte pour son attitude et du dégoût pour sa victime qu’il a rejeté – c’est ça le pire : ce sentiment de rejet une fois avoir été consommé, digéré et évacué comme un déchet ; au lieu de chercher à l’élever comme le faisaient les Grecs anciens à travers un processus d’initiation passant par l’érotisme. Notre président Macron lui-même ne s’est-il pas élevé grâce à l’attitude pédophile de celle qui est devenue sa femme ?

Le vrai choc pour moi fut d’être abandonné par mon père, Robert Blesbois, à 19 ans parce que j’étais devenu par ses soins une victime digne de mépris, un déchet réifié parce que consommé. Cette réification donc cette aliénation fut aussi le motif de ma répudiation aussi bien du côté de mes géniteurs que de ma femme aujourd’hui ; je n’avais plus droit à l’existence pour mes géniteurs parce que j’étais devenu aliéné, le père parce qu’il en avait été l’acteur m’ayant réduit à l’état de chose, la mère parce qu’elle avait fermé les yeux et avait été la complice… du crime parfait ! Ils se lavaient les mains de m’avoir « tué » et en plus c’était moi le fautif en raison de mon comportement aliéné de leur désinvestissement affectif absolu à mon égard. Ma femme ne pouvait pas deviner quel monstre j’étais en réalité, elle m’a donc rejeté après 17 ans de vie commune et deux enfants ; mais elle, n’a aucune responsabilité.

Moi-même en tant que représentant emblématique des générations qui viennent après celle des boomers, je suis imprégné d’idéologie prédatrice ou justifiant la prédation par mes parents boomers qui ont retourné leur veste hippie pour adopter un costume néolibéral au début des années 80. Je préférais largement les hippies de paix et d’amour aux néolibéraux pervers et obsédés par l’argent. Pour mes parents ce ne fut qu’un changement de mode, pour moi ce fut un cataclysme. Ce sont généralement les enfants qui paient pour les « errements » de leurs parents surtout si ces errements ne sont pas assumés, quant aux parents boomers ils estiment qu’ils n’ont de comptes à rendre à personne puisqu’ils avaient « tués » leurs propres parents !

Le mouvement de Mai 68 a voulu apporter l’amour libre, le pouvoir néolibéral a perverti ce mouvement et lui a substitué la pornographie presque imposée à tous (par misère sexuelle) pour faire du profit. Le néolibéralisme prédateur et pervers a sali une idée assez innocente au départ, et en même temps ce régime est plutôt conservateur, pudibond et hypocrite sur le plan des mœurs.

Qu’est-ce que l’idéologie prédatrice ? Il y avait sans doute des prédateurs comme mon père qui utilisaient l’esprit de Mai 68 comme un moyen pour assouvir leurs pulsions, un peu comme des renards dans le poulailler ; mais l’idéologie prédatrice ce n’est pas du tout ça. C’est le néolibéralisme qui a mis la perversion au centre des rapports humains. Et cela mon père qui a tout d’un pervers narcissique en plus de tout le reste, mais pas d’un pervers sexuel (ou alors vraiment à la marge), l’a bien compris… Dans les années 70 on pouvait abuser de ses enfants sans être un pervers sexuel. Je ne dis pas que la liberté sexuelle était quelque chose de mauvais en soi mais que mon père a perverti cette liberté pour en faire un instrument d’emprise sur moi, bref pour me détruire ou ma mère à travers moi, afin pour lui de ne pas sombrer dans la psychose. De l’autre côté ma mère a perverti son savoir psy et celui de ses amis juifs pour avoir une emprise sur moi, voire pour me détruire ou mon père à travers moi, afin de ne pas sombrer dans la psychose.

La fascination pour la force et le pouvoir, le mépris pour les humbles est une caractéristique de l’intelligentsia bobo des grandes métropoles. Le peuple est forcément antisémite et complotiste (comme l’a montré la propagande journalistique anti-gilets jaunes), les riches, les puissants et les représentants de la « haute-culture » sont forcément des alliés. On comprend décidément l’amitié qui lie BHL à Claude Lanzmann avec qui il partage ce trait de caractère. Comme Lanzman, il veut nettoyer la responsabilité des élites dans l’antisémitisme génocidaire et faire porter cette responsabilité sur les peuples.

Il y a un culte du néolibéralisme depuis environ 1983 en France, une propagande et un conditionnement des citoyens. Réactivation par l’école de Chicago et Hayek des thèses les plus sulfureuses de Mandeville à l’attention d’un cercle d’élus, d’affranchis (de la décence commune). Une sorte de « secte » en somme qui a cherché à promouvoir une « utopie », selon le mot de Hayek, et qui a si bien réussi qu’elle a inventé la religion qui s’est mondialement imposée, celle du divin Marché, « ordre spontané » si parfait qu’il doit absolument être tenu à l’abri de toute tentative humaine de régulation ; il faut donc briser les peuples et leur tentation de souveraineté.

Ces affranchis ont souterrainement diffusé l’idée néolibérale avant que celle-ci ne s’empare officiellement du monde pour le reconfigurer entièrement à partir des années 1980. C’est ainsi que deux think tanks, parmi les nombreux issus de cette Société, ont joué un rôle décisif dans les arrivées au pouvoir de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne (1979) et de Ronald Reagan aux États-Unis (1980) : respectivement l’Institute of Economic Affairs (créé en 1955) et l’Heritage Foundation (créé en 1973). Macron s’inscrit évidemment dans cette lignée néolibérale, ainsi que tous les pays occidentaux sous influence américaine même lorsqu’ils se disent européens pour faire concurrence à l’hégémonie des États-Unis. On assiste en réalité aujourd’hui à la mondialisation de l’idée néolibérale jusqu’en Asie qui fait preuve d’une rare discipline, c’est d’ailleurs une nouvelle forme de guerre par l’économie de marché.

Nous sommes en plein dans cette « utopie » ; vouloir réguler par exemple les flux migratoires ou les échanges commerciaux entre les pays ce serait vouloir être souverain, et ce devrait alors être un contrat moral engageant l’État ainsi que chaque citoyen et garantissant la liberté de ce dernier (comme du temps de la création de la Vème République sous de Gaulle). Or non il n’en est rien, nous sommes en pleine manipulation caractérisée ; la façon de gérer la Covid en entretenant la psychose est un énième avatar de la privation de sens critique en régime néolibéral. Macron et sa clique visent l’abrutissement et l’aliénation des masses (éventuellement par la peur), pour priver chacun de son sens critique donc de sa capacité à remettre en question le régime et sa tentation liberticide. Or les régimes néolibéraux jouent une course contre la montre à l’égard de leurs propres peuples ; le tout est de tenir assez longtemps pour les isoler et les diviser afin de les anéantir de toutes les façons possibles (télévision, propagande journalistique, publicité, flux migratoires incontrôlés, lois liberticides, Covid, guerre des sexes, guerre des « races », terrorisme, hyper-violence de la jeunesse, rivalité mimétique meurtrière, perversion narcissique généralisée dans les hautes sphères décisionnaires, logique victimaire à outrance, néoféminisme exacerbé, cancel culture, culture woke, intersectionnalité etc…) pour pouvoir établir à l’échelle mondiale cette « utopie ».

Je ne sais pas le degré de responsabilité de cette « utopie » néolibérale dans l’origine du Covid ; reste que le Covid arrive à point nommé pour restreindre les libertés et la contestation sociale (des gilets jaunes par exemple), et expérimenter de nouvelles formes de confinement des populations ; c’est la discipline, le degré de soumission des populations et l’efficacité de la propagande journalistique et de la police qui sont testés.

En attendant le but du pouvoir néolibéral représenté par Macron est de diviser pour mieux régner, comme entre les hommes et les femmes et même entre les « races » par exemple (parmi de nombreux autres).

Pour finir sur cet aspect, n’oublions pas que c’est moi que la Justice de mon pays a condamné à 6 mois de prison ferme, ni mon père, ni ma mère ; autrement dit comment notre société gère sa logique sacrificielle ? En mettant les victimes en prison et en laissant les bourreaux en liberté. Il n’y a pas de « justice immanente », le monde est injuste c’est comme ça et les chrétiens ont inventé le paradis pour les justes et l’enfer pour les autres après la vie ; avant l’invention des chrétiens il n’y avait jamais eu de dieu juste. Les dieux païens ou le dieu des juifs étaient odieux et partiaux. Je n’affirme pas que l’hypothèse chrétienne est fausse, il n’y a aucun moyen de le savoir puisque personne n’est revenu d’entre les morts pour nous le dire. Personnellement je suspends mon jugement même si je ne peux m’empêcher d’adhérer en la matière à l’intuition de mes grands-parents bretons (ils étaient peut-être plus païens que catholiques ; mais surtout ils étaient bons).

Je ne suis même pas dégoûté par ce que m’a fait mon père, c’est sa façon à lui de pervers narcissique de vivre et c’est le mal du siècle. S’il avait assumé son passage chez les hippies et l’amour libre j’aurais été plus heureux, donc je ne regrette absolument pas d’avoir vécu cette période.

Ce que m’a fait ma mère est selon moi, encore pire et bien plus pervers et sadique !

Ma mère qui est psychologue et psychanalyste fréquentant une communauté de Juifs très généralement psychiatres et psychologues, m’a sacrifié au nom de cette cause supérieure : la Shoah. Je ne sais pas si tous ses amis juifs étaient dupes de son petit manège sacrificiel, mais elle a véritablement totalement oblitéré les soins qu’elle aurait dû m’apporter et l’éducation du fait de son devoir de mère ; bref elle m’a quasiment détruit et pas seulement symboliquement puisque je n’ai jamais pu faire une carrière normale de prof, m’épanouir sereinement au sein de ma propre famille (je viens de faire 6 mois de prison ferme sur dénonciation de ma femmes, pour « violences » que j’estime surévaluées par la Justice de façon exorbitante), et que j’ai énormément de mal à faire mon métier dans des conditions sereines du fait de mes carences dues à l’absence de soins et d’éducation quand j’étais un petit enfant (lire Cyrulnik), elle en rejette l’entière responsabilité sur mon père et je trouve ça un peu trop commode. La psychanalyse peut être une bonne chose à condition de ne pas la mettre dans les mains de n’importe qui. Des gens sans morale, sans scrupules et sans conscience (alors que l’on dit des Juifs qu’ils ont inventé la conscience) comme ma mère, accessoirement perverse narcissique ayant substitué à la morale religieuse son petit bouc-émissaire de poche sur lequel planter ses petites aiguilles, ayant contribué à détruire mes deux couples, ma vie professionnelle, m’éloigner de mes enfants peut-être pour toujours. Pourquoi ma propre mère me fit-elle ça et continue-t-elle à le faire ? Vous vous rendez compte, une mère qui souhaite le suicide de son propre fils pour ne pas qu’il parle après l’avoir mis au monde, c’est complètement absurde ! Je cherche des exemples similaires dans l’Histoire, peut-être chez les Romains de l’aristocratie, mais c’est quand même que notre civilisation soit bien déglinguée pour en arriver là !

Évidemment ce crime de ma personne est passé totalement inaperçu, car comment pourrais-je faire moi pauvre hère pour rivaliser avec 6 millions de morts ? Ce que je veux dire c’est que quand il y a révélation d’un crime absolu, dans cette apocalypse tous les autres crimes passent inaperçus parce que relatifs ; ma petite personne ne pèse rien ! Ce que m’a fait ma mère je l’appelle perversion, et non seulement en se comportant ainsi elle n’a pas rendu hommage aux Juifs victimes de la Shoah mais elle les a bafoués. Les victimes de la Shoah ne demandent pas qu’il y ait d’autres sacrifiés pour se venger, mais qu’au nom de leur sacrifice il n’y ait plus jamais de victimes (enfin je crois !). Ma mère a perverti le sens de la Shoah avec parfois la complicité de certains de ses amis (amants) juifs (je pense à Gérard B., alors que Richard H. lui était tolérant et conscient de la situation, et ne m’a jamais voulu de mal), pour me détruire et mener son petit business vénal (elle possède quand même plus d’un million d’euros de biens immobiliers), et son petit business sexuel : elle n’aime pas les hommes et les considère comme des objets ; ses amants actuellement sont jeunes et antillais et elle a acheté une petite villa en Guadeloupe où elle va encore régulièrement à 75 ans pour assouvir son vice. Mais quand elle était plus jeune, elle comparait même la taille de bite de ses amants juifs devant moi, en riant très fort !

S’il y a des Juifs ici que la petite instrumentalisation perverse faite par ma mère de la Shoah indigne, vous pouvez lui faire part de vos impressions, cette femme est une authentique perverse narcissique, on pourrait dire aussi ; dotée d’une authentique mauvaise foi criminelle…

Ma mère parce qu’elle se pensait sans doute victime de mon père, a surcompensé en jouant le rôle du bourreau vis-à-vis de moi à travers l’instrumentalisation de la souffrance réelle de ses amis (amants) juifs, pour m’humilier, en disant que j’étais envieux et jaloux d’eux parce qu’ils avaient tous très bien réussi socialement. Ma mère « croit aux Juifs » comme jadis d’autres croyaient en Dieu, c’est tellement commun chez nos contemporains si aptes à remettre leur sort aux mains d’une autorité providentielle pourvu qu’elle puisse remplacer un Dieu dont l’absence se fait cruellement sentir ! Je me souviens juste que quand j’avais vers 10-11 ans, ma mère avait invité des intellectuels juifs (je sais c’est un pléonasme, encore qu’il ne faille jamais essentialiser) dans la maison familiale de Quiberon. Par défi et par jeu, ils avaient revendiqué leur identité juive qui avait selon eux servi à civiliser la Bretagne (qu’ils assimilaient à l’âge de pierre), la France (quand même un peu plus civilisée), voire le monde entier, alors par défi j’avais revendiqué mon identité bretonne, mais je n’étais qu’un môme. Cette même « identité » m’a servi aussi à lutter contre la volonté d’emprise délétère et sexuelle de mon papa, grâce à mes grands-parents qui m’accueillaient avec le cœur sur la main sans avoir conscience qu’ils me protégeaient d’un monstre, eux qui parlaient breton avec enthousiasme le plus souvent en riant très fort – un peu à la façon d’un Le Pen père (qui parle lui français, mais d’un français directement issu d’un caractère breton et qui avait dû entendre ses aïeux parler en langue bretonne) qui vient d’ailleurs de la même région du Morbihan que ma famille du côté de ma mère, peut-être un cousin ?

Je n’en veux pas aux Juifs en général (pourquoi leur en voudrais-je ?), ni aux amis de ma mère en particulier, car j’estime qu’elle a perverti le vrai sens de la Shoah tout comme les islamistes veulent le pervertir ; en disant notamment que les Juifs pour se venger instrumentalisent la Shoah pour persécuter légitimement les musulmans en Israël, et pouvoir ainsi les persécuter à leur tour notamment dans le 93 ou en commettant des attentats les visant.

Du fait de mon histoire, de la fréquentation des psychanalystes tout petit, je ne crois pas une seconde en leur pouvoir de guérison mais davantage en leur pouvoir de nuisance, les psys globalement participent à l’enlaidissement du monde. Ma génitrice biologique n’a jamais eu pour moi l’affection d’une mère pour son fils, mais toujours le froid détachement d’une psychologue méfiante vis-à-vis de son enfant malade : j’étais malade a priori, non par nature mais parce que privé d’amour, je n’ai jamais eu sa confiance et ne pouvais faire l’objet que d’un diagnostic très distant.

DROIT DE RÉPONSE

Mon père a envoyé le message suivant sur la toile au printemps 2015 par le biais de l'un de ses blogs, alors qu’il avait déjà porté plainte une première fois contre moi auprès du Procureur de la République de Vannes :

"Je suis mis en cause en permanence dans un blog intitulé "Rester vivant". Je tiens à affirmer que tous les propos, diffamatoires, énoncés à mon encontre et celui de ma famille sont inventés, mensongers, et participent, je ne sais pourquoi, à une entreprise de harcèlement, de dénigrement et d'injures, à notre détriment, procédés qui sont interdits par la loi.

 Je déments fermement les accusations absurdes portées contre moi et ma famille, ainsi que toutes les allusions formulées dans la même optique ...!

 Je suis stupéfait que des accusations aussi graves aient pu être proférées de manière aussi systématique contre moi-même, ma femme, mes enfants, parfois mes parents, et même ma sœur, allant même dans un des écrits de ce blog, jusqu'à justifier le handicap d'un de mes enfants (Comment s'en étonner puisque cet enfant est de Robert Blesbois), et induire dans un autre l'idée que je serais l'assassin de mon filleul. Pour ne parler que de ça ...!

Enfin, je regrette qu'il suffise de taper mon nom dans une barre de recherche Google ou autre, pour faire apparaître une liste de sujets destinés à jeter le discrédit sur ma personne et sur les miens ..."

Comme si je ne faisais pas partie des « siens » et de « sa famille » par la force des choses ! Comme si on pouvait à ce point faire preuve de négationnisme concernant les lois de la nature, et s'y opposer selon son esprit et ses nombreux dires par la seule force du désir. Il ne suffit pas d'affirmer : « je ne désire plus que tu sois mon fils » pour que cela devienne réel. Hélas mon père est persuadé du contraire ! Par mes blogs je lui rappelle une notion très simple qui est celle du principe de réalité. Par exemple on peut très bien avoir pour désir d'être considéré comme un type bien par son entourage, alors que dans la réalité on se comporte toujours comme une véritable ordure digne du plus profond mépris : c'est l'un des paradoxes qui a pour nom perversion narcissique.

Voici le texte d’introduction à l’un des blogs qui lui était consacré, à lui et ses voyages plus précisément, et qui avait été modifié par mon géniteur juste avant qu’il ne le supprime. Avait-il quelque chose à se reprocher ? Craignait-il une mauvaise publicité ? Bref, peu importe au fond :

« On peut être quelqu’un de bien, et (de ce fait), ne pas avoir de désir de revanche…

Dans un site qui porte mon nom, je suis harcelé.

J’espère que ceux qui liront ces propos sauront faire la part des choses… Voilà ce que j’ai à dire :

Quand on a été habitué aux mensonges, aux petits mensonges systématiques, comme il l’a été, auprès des parents, puis des grands parents, pour en tirer des petits bénéfices secondaires, une petite faveur, un petit billet, un regard apitoyé, la victimisation devient une seconde nature… Mon amie Elsa Cayat en parlait très bien, de cette addiction, qui n’offre aucune perspective, avant qu’elle ne soit assassinée, avec ses camarades …

Pour garder son statut de victime, « il » va faire beaucoup de mal … Et pour y parvenir, « il » va passer de petits mensonges à de gros mensonges, et même de très gros mensonges … Internet, c’est génial, pour un esprit faible, c’est le sentiment de s’adresser du haut d’une tribune à toute l’humanité … Tous les pauvres types vaguement cinglés peuvent y avoir recours sans retenue, sans aucun sens moral, sans aucune limite …

Voilà comment « il » s’y prend. « Il » va trouver des trucs énormes, c’est ce qui se gobe le mieux, « il » va le (ou les) traiter de pervers narcissique, de psychopathe, de pédophile, d’antisémite, pourquoi pas, « il » va lui (ou leur) faire dire des phrases horribles, des vulgarités, des insanités, « il » va lui (ou leur) prêter des actes abominables, des intentions abominables, « il » va raconter des histoires déformées, trafiquées, inventées, avec cette obligation de frapper toujours plus et toujours plus fort, là où « il » sait que ça fera bien mal, sans même se préoccuper du caractère parfois absurde de ses propos … Et pour bien se « survictimiser », alors qu’« il » a rendu toute relation impossible, « il » se dira « abandonné »…

J’ai modifié le titre en réponse à tous les amis qui me demandent ce que j’attends pour déposer plainte, pour l’instant, ce n’est pas au programme …

Robert Blesbois » écrivait-il au printemps 2018… et alors qu’il avait porté plainte auprès du Procureur de la République en 2015, ce qui prouve que tout ce qu’il raconte n’est toujours comme à son habitude (je le connais bien le bougre !) qu’un tissu de mensonges, c'est une seconde nature chez lui. Effectivement, l'argument qu'il avance pour s'estimer et qu'on l'estime comme un type bien est qu'il n'a pas le désir de revanche, alors qu'il avait déjà en réalité porté plainte, c'est donc une fourberie à destination de ceux qui le connaissent mal et croient en sa sincérité. D'ailleurs cela ne l’a pas empêché de porter plainte une seconde fois en 2018 sans doute peu après avoir écrit ce texte, ou en même temps ! Tout est en réalité mensonge pour préserver son image, l'apparence, et se persuader soi-même que l'on est un type bien, même si cela doit être en contradiction totale avec le principe de réalité et les lois de la nature.

Quelle drôle de façon de s’adresser à son fils aîné comme si il s’agissait d’un étranger en le désignant par un « il » impersonnel entouré de guillemets, et alors qu’« il » a trois petites-filles et une belle-fille qu’« il » refuse de voir, comme si c’était lui la victime d’un harcèlement, alors qu’« il » l’a renié au terme d’une période de harcèlement moral qui a duré de la naissance de son deuxième fils en décembre 1982, à juillet 1987. Soit un peu moins de cinq ans.

Enfin Robert Blesbois a réussi à obtenir la fermeture de trois de mes blogs le 30 décembre 2019, « Robert Blesbois » à l’adresse boblesbois.blogspot.com, « Colette Blesbois née Le Pabic », et « Robert Blesbois dit bob ». Il a ensuite porté plainte une troisième fois contre son propre fils, c'est-à-dire moi-même, totalement délégitimé du point de vue filial depuis en réalité décembre 1982. Les propos incriminés ayant été jugés diffamatoires par mon père alors qu’ils ne relatent que des faits réels.

Il est possible qu’il parvienne à obtenir la fermeture de celui-ci, voire de tous les autres… Je sais qu’il a porté plainte trois fois contre moi et que sa première plainte remonte à 2015, alors que la prescription pour des faits de pédocriminalité est de 30 ans après la majorité de la victime, soit en 2015 pour moi ! Coïncidence ou froid calcul ? Connaissant la personnalité de mon père je pencherais plutôt pour la deuxième hypothèse.

Je ne peux pas être catégoriquement sûr à 100% que mon père ait essayé de me noyer bien que de multiples indices aillent dans ce sens, et j’ai du reste toujours ressenti une malveillance de sa part à mon égard, quand ce n’était pas des pulsions mortifères s’exprimant par une violence souvent gratuite, ou bien par un exhibitionnisme autoritaire et intrusif de son sexe et des attouchements à caractère pédophile. Pour se dédouaner il pourra dire qu’il obéissait à une mode très en vogue dans les années 70, car il est aussi très fort pour s’innocenter et se décharger sur les circonstances ou à l’aide de complices de toute culpabilité, mais le problème est qu’il n’a toujours pris dans les différentes époques que ce qu’elles ont de pire, c’est-à-dire de profondément pervers. On le verra aussi pour les années 80, les années fric…

Il y a un problème en effet. Il porte même un nom : l’amnésie post-traumatique. C’est un syndrome qui pousse la victime mineure au moment des faits à rejeter ses horribles souvenirs dans un petit coin de son cerveau que l’on appelle "la mémoire traumatique".

"Oui mais quand même, 20 ans après la majorité, on devrait être capable d’affronter en justice son agresseur et parler sans retenue de ses viols." Ce n’est pas si simple. J’aurais aimé vous y voir, à l’âge de 6, 8, 10 ou 13 ans. Je me demande comment est-ce que vous auriez réagi après une "petite" sodomie. Attention, une sodomie douce, sans violence, sans cri. Une petite fellation, une petite masturbation face à un adulte qui dit : "Chut mon cœur, c’est notre secret. Et puis, c’est pour te faire du bien." Tout était fait de manière insidieuse, comme s’il avait voulu constamment cacher ses crimes. Quant au viol c'était avant tout celui de l'intimité, celle de ma chambre qui n'était jamais la mienne tant qu'il était là, ou comme de jeter mes doudous à la poubelle et de me gifler parce que je pleurais.

Les traces physiques disparaissent très vite. En revanche, les dégâts psychologiques sont éternels et la médecine découvre maintenant que nombre de pathologies somatiques sont des conséquences tardives de ces violences. Ensuite, il y a un phénomène intéressant en ce qui concerne la mémoire traumatique : quand elle décide de revenir, elle revient avec moult détails sordides qu’on aurait préféré laisser enfouis dans la petite boîte verrouillée au fond du cerveau. On peut alors témoigner très précisément des actes, des lieux, des mots proférés par l’agresseur, des rituels…

Mais personnellement la petite boîte est restée verrouillée au fond de mon cerveau, je ne me souviens d’aucun des faits si ce n’est la mémoire récurrente d’un sexe en érection exhibé à l’intérieur d’une petite tente.

Mon esprit n’a conservé que la mémoire d’une tentative de meurtre par noyade, alors qu'il s'agissait peut-être uniquement d'un crime pédophile : une quasi tentative de meurtre par négation de l'Autre dans son intégrité. C’est pour cela que l’on parle de pédocriminalité.

Plus tard j’ai bien vu que mon père avait une attirance pour l’exhibition de son sexe et de ses coïts avec ses maîtresses, devant les jeunes enfants, moi la plupart du temps mais quelquefois d’autres comme les enfants de ses maîtresses.

Il me massait parfois et exigeait que je me mette nu. Il aimait surtout porter les mains sur mes fesses. Je n'y ressentais aucune tendresse de sa part et éprouvait un sentiment de honte.

Il ne fermait jamais la porte et faisait l’amour à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.

Il était très fier d’exhiber ainsi sa puissance de mâle en rut devant des enfants innocents, et il faisait tout ça comme si de rien n'était, comme si c'était parfaitement naturel et admis par la société. À sa décharge je dirais que c'était juste très en vogue à cette époque, les années 70, effectivement.

Toutefois je ne veux pas être catégorique au seul détriment de mon père, je crois qu'à cette époque mes parents étaient complices au moins sur un point : me détruire ! J'ai entendu parler d'un désir d'avortement très fort de la part de ma mère, alors que mon père désirait que je naisse.

Il est évident que mon père à l'origine m'a plus désiré que ma mère. Cette dernière n'a eu de cesse de me faire éprouver tout au long de ma vie qu'elle ne m'avait jamais désiré. Quelle intelligence et surtout quelle ironie pour quelqu'un qui a fait de sa vie une vocation, celle de guérir les enfants de leurs traumatismes ! Ce sentiment mortifère et borné à mon égard faisait d'ailleurs penser à mon père qu'elle était folle, tellement elle me refusait tout soin. En tout cas ma mère ne m'a jamais pardonné qu’« on » l'ait forcée à m'avoir. Elle n'a jamais eu d'autre enfant, ni refait sa vie avec quelqu'un d'autre. Elle a juste eu de nombreux amants, en évitant les mâles blancs d'origine chrétienne. Elle crache en réalité sur ce que représente son père alors que toute sa vie il s'est mis à genoux devant elle en exécutant absolument tous ses caprices.

Il semblerait en réalité que mes deux parents soient deux personnalités perverses narcissique, c'est-à-dire toxiques. L'une en raison de la relation à son père qui la mettait dans un état de toute puissance auquel mon père a apporté un démenti cinglant, et l'autre en considération de la relation à sa mère pour la même cause ! Petits, on les a mis tous les deux sur un piédestal de perfection.

Il y a aussi l’hypothèse toujours possible que dans la part de responsabilité que j’attribue à mon père il y ait un élément de reconstruction dont je fasse preuve, car les souvenirs sont flous mais empreints d’une sensation de traumatisme quasi permanente. Je me souviens tout petit garçon, m’être réellement fait la réflexion suivante – ce n’est pas un mirage -, alors que nous partions et que je jetais un dernier regard sur le terrain de camping où il m'avait emmené pour me noyer ou abuser de moi sexuellement : « Tiens j’ai énormément souffert de ce séjour seul avec mon père, il y a là quelque chose d’absolument anormal ! »

Peu après ce séjour il y a une période où je me suis réellement demandé si mes deux parents n'étaient pas des monstres déguisés en père et mère, tellement je ne pouvais plus leur faire confiance. Mon père étant abusif, ma mère totalement abandonnante.

Cette possible reconstruction et peut-être excessive exagération de mes souvenirs (ou non !), étant due aussi à son désinvestissement total, voire totalitaire, affectif, moral et symbolique soudain et extrêmement brutal, dès la naissance de son deuxième fils qu’il a reconnu, lui, comme étant son vrai et légitime fils, Vincent B..

Enfin dans la réalité si triste qui est la mienne : l’homme était peut-être globalement prédateur de la femme laquelle était de son côté prédatrice de l’enfant mâle. Car ma mère ne m’a pas raté non plus, de façon plus insidieuse mais tout aussi efficace, car abandonner un enfant ou un animal c'est le tuer !

J'ai fait état de mon histoire personnel à pas mal de philosophes fameux comme Élisabeth de Fontenay, Florence de Mèredieu (voir les commentaires de cet article) ou Olivier Chédin. Tous savent exactement qui est Robert B.. Je crois même qu'Alain Finkielkraut avait été mis au parfum. C'est important qu'ils le sachent car le type d'Homme que représente mon père, le pervers narcissique, a été annoncé par Mandeville et est en train de gagner la bataille pour l'hégémonie culturelle. Ce phénomène pourrait être à l'origine de la chute de notre civilisation, à moins qu'elle puisse s'acclimater d'un peuple de démons.



Colette B. véritable manipulatrice, dissimulatrice, narcissique et castratrice

 

La classe des rusés (économique, politique) admet le frein de la loi mais pour les autres, il y a effectivement la racaille qui ne la reconnaît ni pour elle ni pour les autres, et il y a la grande majorité des gens qui se l’applique à eux-mêmes. La première des lois morales est que ma liberté s’arrête là où commence celle d’autrui. On voit bien que les dirigeants économiques, les politiques qui s’alignent de plus en plus sur les acteurs économiques, et même les gens ordinaires sur qui déteignent de telles pratiques, respectent de moins en moins les lois civiques élémentaires et s’en plaignent quand c’est à leurs dépens. Cela remonte à la conception du libéralisme tel que défini par Mandeville : le vice privé fait la vertu publique, le mal de chacun se transforme en bien public. Même dans l’individualisme freudien, pour aller mieux et sortir de sa névrose on peut s’autoriser quelques libertés sur autrui éventuellement avec l’assentiment du soignant… Mandeville était déjà un psy bien avant Freud qui avait découvert la puissance de l’inconscient chez les gens, menant un combat d’émancipation au surmoi et aux règlements austères de la morale ; sa conception du libéralisme avait vocation à enrichir la société et en même temps à soigner les individus qui la composent en les émancipant d’un carcan moral contraignant. Toutes ces choses-là sont admises par le bon sens aujourd’hui.

Mais Mandeville dépasse Freud sur certains points, notamment sur la question de la perversion. Perversion qui est l’apanage de la classe des rusés amenés à diriger les hommes par le bout de leurs pulsions (héritage hédoniste de Mai 68, publicité, propagande libertaire). Perversion qui est la caractéristique psychologique des grands capitalistes actuels et sans laquelle le libéralisme ne se fût jamais développé, et laquelle déteint de plus en plus sur la classe politique dans sa façon de gérer un pays comme une start-up. En fait, le génie de Mandeville est non seulement de découvrir l’inconscient psychique, d’en tirer des perspectives thérapeutiques individuelles, mais surtout de lui donner une extension politique qu’il voulait émancipatrice. Mandeville s’est posé une question dont Freud n’a jamais voulu entendre parler. On pourrait la formuler ainsi : pourquoi, si on peut libérer les patients individuellement, ne pourrait-on envisager de les libérer collectivement et d’enrichir la société par ce biais ?

Quoi de plus sot, barbant et vide que ces commandements qui nous invitent à ne pas empiéter sur la liberté d’autrui, ou à l’aimer comme soi-même, c’est non conforme à la nature humaine nous disent les libéraux ! Mais c’est aussi un paradoxe dont les gens souffrent : la plupart des gens admettent désormais avec la meilleure foi du monde que les principes qui conditionnent leur propre action ne sont pas civiques mais sont purement égoïstes et vénaux voire inconscients, c’est ce que nous a révélé le libéralisme qui postule un égoïsme rationnel, la libération de nos instincts les plus inconscients par le réveil de désirs reptiliens déployé par la publicité, et la liberté totale du marché pour y pourvoir ; et en même temps se plaignent de la perte des valeurs morales et du sens civique.

D’où l’importance faramineuse de la question de l’argent pour nos contemporains afin d’accéder à la réalisation du désir, qui souvent n’est pas une nécessité ou mieux un plaisir mais une simple gratification narcissique ; peu importent les conséquences sur autrui ou sa propre progéniture ! Je ne suis pas un Tartuffe, j’admets moi-même ces choses-là et les assume, comme par exemple de vivre dans une cité perverse. Outre cette généralisation des comportement pervers chez nos contemporains, le monde est défiguré par la Technique, qui est un mode de dévoilement constituant une provocation, par laquelle la nature est mise en demeure (comme une sommation avant de tirer) de livrer une énergie qui puisse comme telle être extraite et accumulée. Cette défiguration est de plus en plus criante alors même que la planète montre des signes d’épuisement par le biais du réchauffement et de la montée des eaux, mais pas seulement ; déjà ce flot continu de bagnoles dans les villes constitue une pollution sonore et visuelle, ainsi que ces zones industrielles ou commerciales aux périphéries urbaines. Un phénomène comme la joie de vivre a totalement déserté nos contrées pour être remplacée par de l’indifférence absolue, ou des comportements inciviques voire franchement violents. Je parlerais d’une dégradation de l’intelligence à partir du moment où le progrès nous inonde de numérique et nous impose par ailleurs un rythme qui n’a plus rien d’humain. On pourrait dire que l’intelligence a atteint un optimum il y a peu pour un maximum de gens en Occident (les Trente Glorieuse : le triomphe du modèle occidental), avant les conditions de vie n’étaient pas décentes, après elles risquent de ne plus l’être. C’est la tradition familiale qui aurait pu me sauver, mais elle n’a pas été assez forte face au comportement délétère et destructeur de mes deux parents (mélange de modernisme techniciste et de perversion libertaire) ; et c’est même la tradition voire la religion qui pourrait encore sauver le monde !

C’est le thème de l’autonomie de la technique : les choses sont libres, c’est l’homme qui ne l’est plus aliéné en partie qu’il est par les choses qu’il a créées. La technique n’est pas neutre, elle est contraignante, elle a sa volonté propre. Le paradoxe est qu’il s’agissait de se rendre comme maître et possesseur de la nature par la technique, et que nous ne maîtrisons pas tous ses effets et lui sommes même aliénés sur bien des aspects. Avant c’était la nature qui était aliénante, désormais ce sont les choses que nous avons créées pour la maîtriser ; nous nous sommes rendus maître et possesseur de la nature mais pas des choses que nous créons par la technique pour nous en rendre maître. En réalité si une machine pouvait accéder à la conscience comme une IA, alors elle seule serait libre, et toutes les autres celles de tous les humains qui composent la planète, seraient aliénées. Et si le but ultime de la technique n’était pas de créer cette chose qui nous rendra tous définitivement et totalement aliénés ? En réalité le transhumanisme plaide pour un totalitarisme à venir.

La raison, la science, la technique ont aussi permis la fabrication de cadavres en masse dans les camps d’extermination. Tout ne dépend pas seulement de dans quelles mains on met ces outils, de gentils démocrates ou de méchants fascistes ; vous allez me dire la démocratie ne permettrait jamais de tels excès ! La démocratie fait aussi des victimes en masse fruits des crises économiques, cela ne peut générer que de la colère et on en récolte généralement les raisins, qui ensuite peut entraîner des bouleversements de régime. Le sacrifice des chômeurs, l’esclavage salarié, la rigueur et la sévérité du droit sont consubstantiels des démocraties, les dérapages qu’elles suscitent leur sont donc aussi consubstantiels comme le mouvement des gilets jaunes, le complotisme qui souvent est assez pertinent au fond, ou comme le passage à des régimes plus autoritaires. Ce qui est sous-jacent c’est l’arraisonnement du monde par la Technique, qui entraîne une défiguration du monde ayant des effets sur la vie intime de chacun par-delà le mode de régime politique. Bref le monde moderne est pris de folie depuis 1789 et la révolution des Bourgeois, jamais on n’avait vu de tels dérèglements quand le monde était encore sous l’emprise de la tradition et de l’aristocratie. Citez-moi une seule guerre qui ait fait 80 millions de morts en 6 ans comme la seconde guerre mondiale ? Ce n’est pas la bienveillance non plus qui anime les grands prédateurs économiques, les grands patrons, et sans eux et leur bourgeoisie servile et perverse, l’arraisonnement du monde qui est un projet cartésien aurait pu être mieux encadré par la tradition et moins radical.

Ne pensez pas que les « braves gens » soient de même type de tout temps. La thèse si subversive de Mandeville ? « Il faut confier le destin du monde aux pervers. » La preuve nous avons élu Macron en France ! Oui mais à la différence des boomers les générations suivantes n’ont pas de responsabilités dans cet état de fait. C’est l’irresponsabilité des boomers qui avaient toutes les cartes en main qui nous a mené là où nous en sommes…

Pour ma toute petite enfance, je crois malheureusement que c’est un peu plus pathologique qu’une mère qui refuse d’être sacrificielle pour être individualiste. La sensation très forte d’abandon total et de désinvestissement affectif absolu de la part de ma mère, remonte à la toute petite enfance et à mes premières impressions, qui ne sont que des souvenirs malheureux d’humiliation exercés par ma mère à mon encontre. Parallèlement je me souviens des crises de violence de mon père exercées contre ma mère ou moi. Un œuf que j’avais eu le malheur de casser et je me suis pris une tarte… et d’autres souvenirs du même genre ; parfois cependant des crises d’euphorie et d’enthousiasme de mon père où il fallait que je partage son euphorie sur commande, c’était tout aussi désagréable car ça n’incitait pas à l’autonomie du désir.

Le philosophe Lévinas parle souvent du visage et que cela peut structurer beaucoup de choses dans la relation à autrui, je rajouterais surtout dans l’esprit d’un enfant. Le visage de mes parents était toujours fermé et dur. Je ne me souviens d’aucun sourire mais d’une grimace perpétuelle de dégoût sur le visage de ma mère ; ni de manifestations d’affection mais seulement de rejet… sauf devant leurs amis ou la famille, tout naturellement ils devenaient soudain souriants et affectueux avec moi, d’une grande complicité !

Dans le temps de l’après-coup, ma mère m’a expliqué que son désinvestissement était dû à sa relation à mon père qui la persécutait selon elle, la brimant, l’empêchant de m’investir. Lui dit que c’est n’importe quoi, qu’elle invente, qu’elle est folle de toute façon, incapable du moindre investissement affectif à l’égard de quiconque, calculatrice et manipulatrice. Toujours est-il qu’incapables tous deux de s’occuper de moi et de m’apporter la moindre attention, ils me confièrent bien souvent et durant de très longues périodes, plutôt bénéfiques d’ailleurs, à la garde de mes grands-parents maternels ou paternels. Je me souviens d’une des premiers propos que j’ai tenu à ma mère après une longue période passée chez mes grands-parents : « j’ai l’impression que vous êtes deux monstres déguisés en mes parent » ; et ma mère de me répondre sans vraiment que cela me rassure : « oh mais tu sais ma biche, c’est parfaitement normal. » Elle m’appelait « ma biche » ! Les mots étaient si distordus avec la réalité que cela me choquait.

Mes parents se sont manifestement rendu compte très tôt que leur relation était une erreur, et concernant ma mère, qu’elle ne m’avait pas désiré et que mon père l’y avait forcé. C’est ce que se sont tués à me répéter certains membres de ma famille du côté de ma mère, et très tardivement. Mais pas ses parents bien sûr qui n’ont jamais été mis au courant, ça n’aurait pas été « politiquement correct », ni très astucieux pour quelqu’un qui comptait en obtenir le maximum de fric en offrant l’apparence d’une mère digne et aimante. En réalité elle ne m’a jamais emmené en vacances avec elle, de ma petite enfance à l’âge adulte, disons pratiquement jamais – sauf quand elle était encore en couple avec mon père jusqu’à l’âge d’environ 8 ans. Alors qu’elle a dû faire le tour du monde, visitant des dizaines de pays tout autour du monde, me faisant saliver quand elle rentrait en évoquant ses souvenirs et ses amants.

Je crois que la psychanalyse qu’elle a commencé à entreprendre à partir de la séparation d’avec mon père, avant de devenir elle-même psychanalyste, l’a juste aidé à accomplir son deuil de son unique fils. Quand j’ai eu 15 ans j’ai fait une tentative de suicide parce que je ressentais cela, le deuil était consommé, ma mère n’a entrepris aucune démarche auprès de ses amis psys pour tenter de me venir en aide. Pour elle j’étais déjà « mort » avec la bénédiction de la psychanalyse ; merci docteur Freud pour votre héritage, d’avoir pu aider des femmes à se remettre du traumatisme que constitue le fait de protéger et d’apporter des soins à leurs enfants !

Non c’est vraiment pathologique. Mais bon, je sais que ce n’est pas de sa faute, qu’il y a des raisons qui remontent à sa petite enfance, à ses phobies et à ses craintes ; ma mère a toujours été phobique de la protection qu’elle aurait dû m’apporter, elle réagissait par une moue de dégoût profonde à l’idée de devoir me protéger. Je suis matérialiste et je ne crois pas au libre-arbitre. Je sais que détester ainsi sa mère c’est répugnant pour un esprit sain. Alors pourquoi je l’exhibe ? Parce que précisément c’est répugnant et l’on exhibe toujours ce qui est répugnant. Ce qui est de l’ordre du désir réciproque on ne l’exhibe pas, on le dévoile. L’exhibition est de l’ordre de l’obscène. Quant à la Technique elle ne dévoile ni n’exhibe, elle provoque la nature pour en tirer le maximum d’énergie et de ressources, donc de profit.

Voilà j’ai bien compris que je ne faisais partie d’aucune caste, ma mère me l’a fait bien assez tôt comprendre, elle qui a réussi à s’extraire de son milieu provincial, archaïque et paysan même, pour se hisser au niveau de la bonne bourgeoisie parisienne que l’on dirait aujourd’hui bobo à une époque où les portes étaient moins fermées – les Trente Glorieuses.

Dans un milieu où l’argent compte beaucoup, elle a profité de l’élan de mai 68 et de la générosité désintéressée de ses parents liée très fortement à des traditions familiales rattachées au sacrifice et à la transmission de valeurs judéo-chrétiennes, pour se faire une petite place au soleil. Elle a ensuite détruit narcissiquement et sans vergogne ma famille, estimant qu’elle était minable et peu digne d’intérêt.

Je ne suis qu’un petit instit qui se sent rabaissé par sa fonction, et elle ne fut guère beaucoup mieux professionnellement, juste psychologue ; mais le prestige de ses amis psychiatres imbus d’eux-mêmes et de leur réussite professionnelle lui faisait croire qu’elle naviguait dans les mêmes eaux qu’eux.

C’est vrai que je ne rêve que de la faire tomber de son piédestal, en raison de son comportement odieux et puant. J’ai conscience qu’un tel rêve est obscène.

Il y avait juste une petite maison familiale à Quiberon dont ma famille pouvait profiter, ça tournait cahin-caha, mais elle a préféré la vendre pour augmenter son train de vie alors qu’elle a 75 ans. Je pensais qu’en vieillissant elle pourrait se faire un peu plus modeste, qu’elle pourrait enfin mettre entre parenthèses son ego surdimensionnée par rapport à sa taille – pourquoi tous les tyrans sont-ils généralement de petite taille ? Et me laisser enfin une place. Mais non, on dirait presque que c’est moi à plus de 50 ans qui lui fais de l’ombre pour qu’elle s’épanouisse.

Mon deuxième couple pris dans cette crise a explosé ; le premier elle l’avait déjà fait exploser en raison de son mépris pour ma première femme – alors que c’était elle qui me l’avait fait rencontrer ! Je suis sous l’emprise de cette femme vénale ayant des traits de caractère diaboliques, prête à sacrifier toute sa famille ; je n’arrive pas à me débarrasser de ses mauvaises ondes, elle est un Rastignac au féminin avec les sentiments « maternels » d’un Thénardier.

D’un point de vue purement matériel, sa victoire est totale ; elle a un appartement haussmannien à Paris qui vaut plus d’un million d’euros et une petite villa en Guadeloupe où elle continue à avoir des amants antillais. Mais peu importe la morale, les valeurs judéo-chrétiennes, je sais bien que nous sommes par-delà bien et mal ! Pour l’anecdote, elle a vendu la maison de Quiberon ce qui lui a rapportée environ 170 000 euros, et elle touche une retraite confortable de 3000 euros soit sensiblement plus que mon salaire actuel – dans le milieu qu’elle fréquente c’est une toute petite retraite. Cerise sur le gâteau : elle est très sociable et elle a toujours le beau rôle auprès de ses amis et même de la famille, voire de ma famille, mes propres filles. Je suis le mouton noir, le vilain petit canard, je suis pour mes filles un très mauvais modèle, je dégage une image qui n’est pas saine.

Moi j’ai absolument tout perdu et j’ai même encore des dettes, mon couple, ma maison, qui est vendue, je suis sans le sou en attendant une décision de la commission disciplinaire de l’Éducation Nationale parce que je viens de faire de la prison.

Je n’avais même pas violenté ma femme, mais elle était à bout de nerf à cause de l’état de crise permanente dans lequel me plonge la relation avec ma mère même quand elle est absente, elle a demandé le divorce. Je crois que mon père ayant compris depuis longtemps que cette femme était irrécupérable et à moitié folle a décidé de tirer un trait définitif sur elle et son fils c’est-à-dire moi, je n’ai plus eu de ses nouvelles après mes 19 ans – sauf une fois à l’occasion du décès de sa mère.

Il faut dire que dans son genre il était aussi assez particulier, en bon pervers il jouait toujours avec les limites de la loi sans jamais trop les dépasser ; mais au moins il a réussi à faire perdurer sa famille et à transmettre un héritage. Je ne sais pas quelle était la part de vérité et de mensonge dans les propos de ma mère qui étaient toujours destinés à rabaisser mon père, et plus généralement le patriarcat blanc. Ma mère n’a absolument aucune générosité, rien, je crois qu’elle est plus proche du reptile que du singe. C’EST L’ANTI-MÈRE JUIVE !

Mon père avait essayé de partager quelques trucs avec moi, comme des vacances en commun. Cependant il avait été amené à me faire côtoyer une famille de pédophiles incestueux – qui pratiquaient le nudisme voire l’exhibitionnisme et l’amour en famille, où je m’entendais bien avec les deux enfants et la mère ; ce qu’il n’était pas fondamentalement lui-même mais en avait juste des pulsions. La mère (Martine D.) était très protectrice avec moi, bien plus que la mienne, mon père filait doux, et c’était en réalité le père et la belle-mère que j’ai rarement vus qui étaient deux beaux spécimens de pédophiles incestueux très bien insérés dans la société, un peu comme O. Duhamel.

Je crois que les gens qui ont du fric, comme ma mère, s’ennuient tellement que leur passe-temps favori est de pourrir la vie des gens plus humbles, comme son fils, car ils savent qu’ils vont mourir eux aussi et ne le supportent pas.

Vous êtes donc collectivement responsables du désastre, vous boomers qui avaient participé à ça ! Et mériteriez un juste châtiment, un procès, comme les dignitaires nazis à Nuremberg ! Les nazis étaient généralement de bons pères de famille mais ils étaient criminels avec tout ce qui représente l’altérité ; les boomers (ceux qui ont participé à ça) c’est à peu près tout le contraire mais en étant tout aussi criminels. Vous êtes surtout responsables de ne pas avoir assumé les actes de votre jeunesse et de les avoir refoulés comme vous avez refoulé vos propres enfants, dans l’oubli. Vous étiez vaguement existentialistes sartriens dans l’air du temps mais sans vouloir en assumer les responsabilités qui en incombent ; et là je parle de ma mère autant que de mon père. Le reproche que je fais à cette génération est de ne pas avoir réfléchi aux moyens de transmettre le monde tel qu’elle l’avait trouvé à ses descendants. Elle s’est globalement comportée de façon légère comme si « après elle le déluge ! ». Mes deux parents étant des cas particuliers et pathologiques j’en ai bien conscience. Mais ce monde enchanté et « libéré » des années 70 ne pouvait pas tenir, parce qu’au fond la transmission ne se fait qu’au sein de la tradition et non dans la contestation permanente pour de nouveaux droits. C’est aussi pourquoi je suis très inquiet pour ce qui concerne notre présent et notre futur pour l’équilibre psychique des enfants et leur épanouissement : wokisme, déconstruction… comment transmettre dans un tel champ de ruine !

Mes grands-parents bretons étaient plus proches culturellement d’un de leurs ancêtres mille ans en arrière que de moi, la grande cassure avec la tradition s’est faite avec la génération de ma mère : perte des racines, de la langue surtout – j’ai connu une vieille dans les années 70 qui ne parlait pas le français dans le petit village de mes grands-parents, Saint-Caradec-Trégomel. C’est sans doute un peu plus criant en Bretagne qu’ailleurs, région souvent considérée comme arriérée par les progressistes, où le taux de suicide est le plus élevé de France – lié au traumatisme du déracinement brutal ; hier par les révolutionnaires de 1789, où les gens ne se sont embourgeoisés que très tardivement dans l’après-guerre – durant les Trente Glorieuses.

La bourgeoisie cette sinistre engeance s’est rendue coupable d’avoir aboli la continuité du temps représentée par la tradition s’exprimant grâce à l’Église catholique et l’aristocratie, par un acte d’une extrême violence symbolique en coupant la tête du roi. Cet acte fondateur pèse comme une malédiction sur tout le monde moderne, elle oblige chaque génération si elle veut « s’émanciper » à « couper la tête » de la précédente. Mai 68 fut à cet égard une réussite, mais comme toute époque est vouée à être dépassée, on ne peut s’en émanciper que de deux façons : soit désormais à notre tour par la réaction (cf. Zemmour) et voilà pourquoi certains jeunes d’aujourd’hui paraissent si vieux aux yeux de leurs aînés ; soit par une surenchère absurde de progressisme qui rend l’époque encore plus laide. En réalité mai 68 et la génération des boomers sont des avatars, l’acte fondateur est 1789, rendant problématique l’idée même de transmission au sein des classes populaires – car on sait bien que le propre de la bourgeoisie est de pouvoir s’adapter à tous les changements. Mai 68 n’a fait que rendre encore plus problématique cette question, en popularisant l’état d’esprit de 1789 n’étant jusque-là réservé qu’à une petite élite bourgeoise avide de sensations et de pouvoir. Les générations ne se suivent plus dans la continuité par la transmission mais par un acte à chaque fois répété d’émancipation et de meurtre symbolique par rapport à la précédente. J’ai fait moi-même 6 mois de prison et suis actuellement SDF, directement à cause des idées féministes qui ont décrété que l’homme blanc était devenu globalement un dangereux prédateur qu’il fallait condamner. Il y a là une force des préjugés nouvellement acquise qui empoisonne absolument toute la chaîne judiciaire du plus simple gendarme au plus haut procureur, sans que l’on vous demande votre avis, on vous passe juste les menottes en faisant les gros yeux. On conjure aujourd’hui les femmes, assez insidieusement, de s’émanciper de leurs maris toxiques par définition parce qu’ils n’ont pas voulu renoncer à leur genre ; c’est une idée typiquement progressiste. La bourgeoisie progressiste que l’on dit aujourd’hui bobo des grandes métropoles a réussi à diluer chez ma femme, l’idée même de bon sens populaire et de décence commune.


Vincent B., manipulateur comme son père ou véritable artiste schizoïde ?

 


Je dois être surveillé car je dis trop de « mal » de Macron et de sa politique libérale destructrice du lien social. Je sais qu’il a préservé les régimes spéciaux des policiers et que j’en ai dit du mal (j’ai mal agi = culpabilité, et je suis d’origine catholique – sans l’être à proprement parler puisque je ne suis pas baptisé, mes parents ayant un problème avec la question de la transmission d’un héritage et celle du don… millénaire ! – j’ai donc un problème avec la culpabilité). Donc les flics vont mettre les gros moyens pour me faire taire, ils sont au service de Jupiter et Jupiter voit tout, comme « Big Brother ». J’ai déjà deux blogs sur Blogger qui ont été supprimés sans avertissement préalable parce que j’y disais la vérité sur mon père. Jupiter et mon père (donc dieu, puisque pour l’enfant le père c’est dieu !) doivent comploter contre moi (chacun de leur côté), ce sont deux personnalités narcissiques, ils ont un énorme problème avec la vérité et ils ont les gros moyens de la police avec eux. Hier mon ordinateur ramait, un ordinateur tout neuf ! C’est bien la preuve que je suis hacké par les services de la DGSI. Sinon je vous assure que je ne suis absolument pas parano !

Ou alors un coup du Mossad. J’avais beaucoup de pages vues d’Israël sur mes blogs supprimés !

Mon père a le bras plus long que je ne le pensais ! Ou alors c’est Jupiter ?

Robert Blesbois a réussi à obtenir la fermeture de mon blog le 30 décembre 2019 à l’adresse boblesbois.blogspot.com. Il est possible qu’il parvienne à obtenir la fermeture de celui-ci, voire de tous les autres… Je sais qu’il a porté plainte trois fois contre moi et que sa première plainte remonte à 2015, alors que la prescription pour des faits de pédocriminalité est de 30 ans après la majorité de la victime, soit en 2015 pour moi ! Coïncidence ou froid calcul ? Connaissant la personnalité de mon père je pencherais plutôt pour la deuxième hypothèse.

Je ne sais pas si Vincent B. est un manipulateur comme son père. Je vais juste me contenter de dresser le portrait-robot de mon père. Ensuite aux lecteurs de se faire leur propre opinion quant au fait de savoir si mon père a transmis son caractère au seul fils qu’il a reconnu : Vincent Blesbois.

Comment définir et identifier la personnalité à profil de pervers narcissique ?

Faire d’autrui sa victime pour rehausser l’image déficiente qu’il a de lui-même, tel est, au masculin comme au féminin, le projet de ce sujet aux apparences trompeuses.

En effet, le sujet dont la personnalité présente un profil pervers narcissique organise, par un travail de sape psychologique, la démolition mentale de l’autre, tout incapable de respect de la personne humaine qu’il/elle est, et inapte à aimer et à s’engager dans une relation constructive. Ses moyens sont ceux de la dévalorisation, de l’humiliation, du dénigrement, mais aussi de la brimade, du discours contradictoire et paradoxal, de la polémique systématique. Le recours à l’allusion, au non- dit et sous- entendu fréquents. Rabaisser les agissements du partenaire, nier ses accomplissements, et faire silence sur ses réussites, tout cela participe à ses techniques insidieuses.

Aussi est- il difficile pour le harcelé de prendre conscience qu’il est manipulé où le « bourreau » s’arrange pour ne jamais être pris en flagrant délit et fait passer aussi l’autre pour coupable. Il lui fait perdre sa confiance en lui- même, en son jugement et son intuition. Harceler, c’est savoir renverser les situations, accuser le partenaire de tous les torts et de tous les maux, et s’arranger pour jouer le beau rôle.

C’est vivre avec l’arme de la mauvaise foi pour parvenir à semer le doute dans la conscience de l’autre, pour faire vaciller ses certitudes, ses convictions, sa volonté. Il s’agit avant tout de sauver les apparences, d’offrir aux yeux de tous une image de papier glacé, irréprochable. C’est acheter son entourage et celui de sa victime par des cadeaux ou sous la mascarade d’une amitié faussement sincère, c’est obtenir des confessions qu’il/elle emmagasinera méthodiquement pour faire pression sur cet entourage afin d’obtenir son allégeance. Le pervers narcissique est un meurtrier dont le crime est légal car il instrumentalise sa victime et le réseau qui l’entoure afin qu’elle s’autodétruise, gardant ainsi les « mains propres ».

Comment comprendre ce mode de fonctionnement ?

La logique du bourreau est en fait celle de la protection : souvent prisonnier d’une image négative de lui- même, caractérisée par un narcissisme pathologique qui compense le sentiment de détestation et le manque d’estime qu’il se voue, il a besoin de dominer, cherchant confusément à exploiter, tel un vampire de toutes les heures les qualités du partenaire.

Ce qui explique ce mode de fonctionnement est la peur de n’être rien.

Ce sujet s’offre comme une enveloppe vide de sens, d’humanité, d’affects. Ce n’est pas un hasard s’il s’en prend à des sujets dont la sensibilité, la richesse intérieure, les qualités intellectuelles l’attirent comme un aimant. Il s’agit de piller, de prendre chez l’autre ce qu’il ne pense pas avoir développé lui-même.

Au fond, la personne qui harcèle est victime d’un sentiment d’auto dévalorisation dont les sources remontent à l’enfance, où l’ombre d’une mère omnipotente l’a empêché d’entrer dans la lumière, de croire en lui, de développer une autonomie et une image positive de lui- même pour se construire. Tout engagement affectif profond et durable est impossible pour cet être immature.

Par ailleurs, il est courant que ce type d’individu n’ait pas fait d’apprentissage des limites et qu’il reproduise dans sa vie d’adulte un modèle d’éducation où tout était dû à l’enfant qu’il était. Il ne peut envisager la relation avec autrui que sur le mode du besoin et non du désir et du respect ; le partenaire, dans quelque domaine que ce soit, devenant la « chose » qui doit satisfaire ses envies sans rien demander en échange.

Portrait du harceleur :

Dans un premier temps, l’harceleur a deux visages : au premier abord, il est charmant, plutôt brillant. Il excelle dans l’art de la séduction. Il choisit une proie généreuse et forte. Cette résolution n’est pas anodine, c’est un moyen pour lui de conserver l’estime de soi. Si aux yeux de son entourage, il demeure quelqu’un de parfait, son discours dans l’intimité va changer.

Sa/son partenaire va devenir victime de critiques systématiques, d’une campagne de dévalorisation permanente destinée à l’épuiser psychologiquement au point de lui faire douter de ses moindres jugements.

Son travail de sape est soutenu par la volonté de maintenir sa victime dans l’isolement.

Incapable d’empathie, les souffrances des victimes sont le cadet de ses soucis. A l’extérieur, c’est un être qui privilégie l’apparence.

Les harceleurs sont, au masculin comme au féminin, dénués d’émotion, très narcissiques, ce sont des coquilles, souvent superbes mais vides, qui travaillent toujours sur la dévalorisation. Ils veulent tout maîtriser, tout posséder, tout diriger. Ce sont des comédiens extraordinaires qui déjouent les plus fins psychologues car ils se convainquent des mensonges qu’ils créent et savent vous émouvoir par force larmes et serments, et vous font culpabiliser d’avoir osé mettre en doute leur fausse bonne foi.

Leur objectif : placer le partenaire amoureux sous haute dépendance ! Pas question qu’elle (il) ne s’essaye à égratigner son ego en présence d’amis. Les mesures de rétorsions seront à la hauteur de l’humiliation qu’il considère avoir subie, si vous osez seulement le contredire en public.

De plus, ce tyran domestique se considère comme le meilleur partout. Il sait tout et rejette sur l’autre tout ce qu’il ne supporte pas en lui. La mauvaise foi est son fond propre. Il n’existe que grâce à ses victimes.

Quand il vous sent mal, il a une forme de jouissance, quand vous pleurez, il est là, avec une jouissance non- dite. C’est de l’ordre de la jouissance car c’est un être qui ne vibre pas, quand il voit vibrer l’autre négativement, alors pour lui c’est un summum. Et s’il ne change jamais, c’est parce qu’il n’en a aucune envie et n’en ressent pas le besoin.

Portrait de la victime :

Douée, consciencieuse, c’est un être tourné vers l’extérieur, qui n’hésite pas à donner.

Intelligente, pleine de vie, gaie, elle manque cependant de confiance en elle et s’épuise à tenter de plaire à tous et surtout à lui. Généreuse, elle ne peut se résoudre à la perversité de son bourreau et lui cherche souvent des excuses. En partie à cause de son sens de responsabilités, elle n’hésite pas à se remettre en question à chaque remarque, à chaque critique. Petit à petit, elle perd le peu de confiance en elle, qui lui restait et dépérit.

Lorsqu’elle comprend qu’elle n’est pas à l’origine de tous les problèmes, et qu’elle se résout enfin à réagir, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même.

La victime se remet constamment en question et ne comprend pas pourquoi elle est ainsi affublée de tous les maux de la terre. Amoureuse, elle se sent trahie, mais cherche néanmoins longtemps à sauver la situation, à retrouver un état d’amour. Jusqu’à l’ultime prise de conscience qui la conduit à rompre. Mais à la différence de son bourreau, une prise de conscience (parfois aidée d’une psychothérapie) peut lui permettre de sortir de ce cercle vicieux.

Il y a deux sortes de victime : les victimes déprimées et en même temps agressives. Heureusement, car l’agressivité leur permet de rester « vivantes », et les victimes complètement broyées et qu’il faut alors porter.

Comment sortir de cet engrenage ?

Pour se sortir de ce cercle infernal, il faut d’abord l’affirmation de soi associée à un cadre juridique.

L’affirmation de soi nécessite une remise en question et une retrouvaille avec soi- même. Prendre la décision de se séparer de son partenaire est très difficile. Il faut en effet que les blessures de l’amour soient un peu cicatrisées et il faut être convaincu que la rupture est inévitable. Quand on arrive à cette ultime décision, c’est que les autres se sont avérées inutiles parce qu’il est impossible de transformer cet homme/femme qui ne se remettra jamais en question. L’harceleur estime n’avoir aucun besoin de changer. C’est pourquoi, il faut éviter les séances de médiation ou de thérapie familiale qui se soldent par un retournement de situation contre la victime. En effet, face au psychologue ou au médiateur, le bourreau se transforme comme par magie en victime. Il ne changera pas et ses capacités à séduire comme à manipuler auront toujours autant d’impact lors des premières rencontres avec les conciliateurs.

Pour sortir de cet engrenage, la seule arme est de recouvrer l’estime de soi afin de ne plus être happée par cette séduction diabolique. Il faudra mobiliser toute son énergie pour quitter son statut de victime.

La justice sera une aide précieuse.

La justice :

Quand la victime aura fait le chemin nécessaire, elle conclura qu’elle n’a pas d’autre choix que d’envisager la séparation du partenaire pervers. Sauf que dans mon cas, il ne s’agit pas d’un conjoint, je ne l’ai pas choisi puisqu’il s’agit de mon père, alors que lui a choisi de faire comme si je n’existais pas depuis que j’ai 19 ans. Jamais dans tout mon entourage, je n’ai vu un tel cas de figure !

C’est plus facile de se débarrasser d’un enfant encombrant, que de se débarrasser psychiquement de son père. Quand il sentait que j’allais mal il avait une forme de jouissance, quand je souffrais, il était là avec une jouissance non-dite : c’est pour cela qu’il m’a fait tant souffrir, et qu’il semble d’ailleurs toujours aujourd’hui comme sourd et aveugle à ma détresse. C’est de l’ordre de la jouissance car c’est un être qui ne vibre pas ; mais quand il voit vibrer l’autre négativement, alors pour lui c’est un summum d’extase.

Côté finances : les pervers sont généralement très avares du moins avec leur famille et incapable de donner quoique ce soit. En cas de séparation, ils se rendent insolvable grâce à des tours de passe- passe plus ou moins légaux. Il faut repérer ses transactions financières et photocopier tout ce qui pourrait donner des indications sur son mode de vie (occulte ou non) tant professionnel ou privé.